Présents : Célia Jean-Alexis (Antilles), Olivier Guès (Aix-Marseille), Marie-Line Chabanol (Aquitaine), Philippe Le Borgne (Franche-Comté), Frédéric Métin (Dijon), Christophe Cuny (Brest), André Sesboüé (Caen-Normandie),
Vincent Beck (Centre-Val-de-Loire), Thierry Buffard (Clermont-Ferrand), Michèle Gandit (Grenoble), Dominique Tournès (La Réunion), François Recher (lille), Abdelkader Necer (limoges), Vladimir Latocha (lorraine), Patrick Berger (Lyon), Jean-Jacques Salone (Mayotte), Anne Cortella (Montpellier), Élise Janvresse (Picardie), Christophe Hache (Paris), Sylviane Schwer (Paris Nord), Youssef Barkatou (Poitiers), Fabien Emprin (Reims), Jean-Yves Brua (rouen), Mohamed Atlagh (Strasbourg), Bénédicte de Bonneval (Toulouse), , Edwige Godlewski (CFEM).
Excusés : Christine Proust (Comité Scientifique), Louise Nyssen (SMF)
Magali Hersant (Nantes), Alban Da Silva (Nouvelle Calédonie), Julien Sebag (Rennes).
L’ADIREM approuve à l’unanimité la nomination de Marion Le Gonidec à la direction de l’IREMI de La Réunion : enseignante-chercheure en maths discrètes, ; impliquée dans le groupe liaison Lycée-Supérieur et le groupe Culture Maths avec Mayotte, elle réalise des animations thématiques de la caravane de l’IREMI.
L’ADIREM prend note du nouvel intitullé IREMI (maths et Informatique), qui est issus du positionnement de l’IREM dans le laboratoire de recherche en mathématiques et informatique de l’Université de La Réunion.
L’ADIREM approuve les renouvellements de François Recher à la direction de l’IREM de Lille, de Philippe Le Borgne à l’IREM de Franche-Comté, et d’Élise Janvresse en Picardie.
L’ADIREM se réjouit de la crátion de IREMIS de Mayotte, actée en juin, et confirme son approbation à la direction de Jean-Jacques Salone à sa direction (prévue pour 2 ans a priori, aidé d’un directeur adjoint). L’ADIREM observera dans ces deux années le fonctionnement original de l’IREMIS, ainsi que le fait que la formation initiale des enseignants lui soit confiée.
L’ADIREM établit ses thématiques prioritaires pour 2021-2022. Ces priorités permettront au courant du premier trismestre l’attribution des heures APN fournies à l’ADIREM par la DGESCO.
Il est rappelé que la priorité au premier degré est difficile à réaliser et qu’il faut insister auprès du rectorat pour que des heures soient données conformément à la convention tripartite ADIREM-DGESCO-DGESIP aux membres des groupes issus du premier degré sur les APN 140. Ces heures peuvent être données en particulier à des personnels déchargés en partie ou totalement de classes et chargés de formation (CPC, PEMF, RMC).
Les thématiques décidées pour 2021-2022 sont les suivantes :
- Cycles 1, 2, 3 - Ajout d’un paragraphe sur les RMC
- Lycée et liaison avec l’enseignement supérieur (Continuum BAC -3 BAC +3) - Il risque d’apparaître des difficultés à motiver les enseignants de lycée...Nous insisterons sur la continuité pédagogique.
- Interdisciplinarité avec les mathématiques ; cela reste une priorité même après la disparition des EPI au collège et les difficultés en lycée général dues à l’absence de groupe classe.
- Différenciation et publics à besoins spécifiques :
Différenciation est un geste professionnel difficile. Plusieurs IREM travaillent sur des élèves à besoin spécifique (forts potentiels, langue des signe, élèves en difficulté, dys). - Algorithmique / Informatique et sciences du numérique ; qui sont présent en particulier dans les nouveaux CAPES et à l’agrégation.
- Autres sciences
L’ADIREM souhaite par ailleurs relancer les conventions avec la CDUS et avec le réseau des INSPE et les déployer localement. En particulier, cela peut aider à ce que les non-matheux puissent aussi avoir des heures via les INSPE ou UFR diverses en lien avec les IREM.
L’ADIREM regrette les difficultés à toucher certaines heures APN.
Le rectorat d’Amiens, comme ceux des Antilles, n’aurait pas reçu la dotation. Une confirmation est demandée au ministère de l’envoi.
Pour Toulouse, il semble qu’il y ait un problème dans l’outil en ligne qui sera corrigé. Pour les établissements privés sous contrat, il y a un problème de paiement. Ce n’est pas le rectorat qui paie, cela nécessite d’anticiper ces paiements.
L’ADIREM anticipe la préparation du rapport 2020-21. Un onglet sera ajouté par rapport à l’année précédente pour établir le suivi du développement professionnel des animateurs (commencé en 2018-19 mais qui n’avait pas été fait en 2019-20). Ce suivi est très difficile car les animateurs ne restent pas forcément à l’IREM mais partent ensuite vers d’autres missions (formateurs, etc). L’ADIREM ne sait pas bien comment suivre leur carrière, surtout quand ils changent d’académie.
L’ADIREM prend connaissance du compte-rendu de la réunion avec la DGSIP en mai, portant essentiellement sur les dépenses du budget de 2020 et celui de 2021. La DGSIP confirme le versement de la dotation habituelle pour 2021, mais annonce que suivant l’état des dépenses, il y aura un arbitrage pour son renouvellement.
L’ADIREM envisage de se doter d’outils collectifs pour la diffusion en dupliquant éventuellement des productions d’IREM qui seraient placés dans des grandes régions et partagés par les IREM de ces régions.
- Exposition de l’IREM de Marseille
- Valise de la Grange des Maths destinée aux primaires (activité conçue à l’IREM de Grenoble)
- jeux maths de l’IRES de Toulouse
- Expositions de l’IREM&S de Poitiers
Deux points de vigilance doivent être pris en compte : faire attention à ne pas se piller mutuellement les productions (nous regrettons que certains jeux produits par l’IREM de Toulouse soient repris par la grange des maths sans référence), ni à se les faire piller par l’extérieur. Ce point doit rejoindre des éléments sur les ressources et leur diffusion débatus par le CS des IREM. Enfin l’ADIREM doit voir la possibilité de tels achats pour des sommes qui risquent de les faire passer de fonctionnement à investissement (si >800 euros).
Pour fin septembre, les IREM intéressés par l’acquisition de matériel doivent se signaler et les IREM ayant du matériel apportent des devis pour d’éventuelles reproductions.
L’ADIREM prend note de la réunion qui a eu lieu par le groupe en charge du dossier de rachat de la revue Repères IREM avec les actuels propriétaires du titre. La réserve est que ces derniers voudraient conserver la mise en page (même si celle-ci nous semble un peu dépassée, elle permet de reconnaître aussitôt un article de la revue).
Un début d’écriture d’un contrat de cession pour 4800€ (TTC) (prix de la mise en page de 4 numéros) est proposé, qui serait cosigné par les éditions Topiques, le responsable du GIS, la présidence de l’université de Paris et la présidence de Grenoble. Le contrat prévoirait que Topiques continue à s’occuper de la mise en pages (et à être payé pour ça). Le GIS ne peut pas être propriétaire de quoi que ce soit. C’est pourquoi le titre doit être dans une université. Les juristes guideront pour déterminer la structure propriétaire.
L’ADIREM approuve ce rachat et les conditions proposées.
L’ADIREM confirme la nécessité d’abonner les IREM (par l’intermédiaire de leurs bibliothèques) aux 3 revues du réseau, même si l’accès en ligne gratuit est recommandé par le CS (pas encore effectif). Repères IREM a actuellement un tirage de 250 exemplaires papier par numéro avec 4 numéros par an.
Les directeurs prennent également note du nombre parfois insuffisant d’articles soumis actuellement, que ce soit dans les 3 revues d’interface du réseau ou dans la revue de recherche Annales de Didactique et de Sciences Cognitives à Strasbourg. nous engagerons à nouveau les groupes à soumettre des articles.
Il est rappelé que ces revues sont extrêmement utiles entre autre pour la formation initiale des enseignants.
L’ADIREM prend connaissance de la première réunion du groupe en charge du dossier Publimath le 25 juin 2021. Le groupe a fait une proposition d’écrire un cahier des charges pour être certain que Publimath continue à exister, avec adaptation aux nouveaux outils de documentation : techniques, ergonomiques.
Cela rend les choses compliquées.
Il faut se faire aider pour la rédaction, par exemple par des bibliothécaires d’IREM et/ou universitaires, des documentalistes d’établissements scolaires. L’ADIREM propose à Jérôme Barberon de l’IREM de Paris de participer.
Le serveur devrait pouvoir être consultable directement par le (nouveau) site portail de l’Adirem.
Jean-Louis Maltret, en charge actuellement des aspects techniques du logiciel, assure avoir placé de la documentation fonctionnelle aux endroits stratégiques des lignes de code afin de pouvoir assurer la transition pour les futurs responsables. Il existe des documentations du code produit, mais le développement a un côté « maison ». Il est demandé à Jean-Louis Maltret de mettre à disposition un document permettant éventuellement de travailler avec des prestataires.
L’ADIREM est informée du fait que le nouveau portailmais est opérationnel, il reste à mettre l’ancien dans le nouveau. François Recher propose de tenter de faire faire une partie mécanique de ce travail par le secrétariat de l’IREM de Lille.
Une documentation va être écrite conjointement avec le prestataire.
Il faudra une manière de tagger les articles transférés, ceux qui ne le sont pas, ceux qu’il ne faut pas transférer...
Un problème subsiste : comment intégrer la partie Repères IREM, sachant que ce n’est pas forcément la peine d’avoir les pdf à deux endroits différents (PubliMaths + site portail). La situation transitoire proposée est de pointer vers Publimath pour tous les anciens numéros.
Il y a également un problèmedu au fait que certaines CII ont un site ailleurs (pointé à la réunion des responsables de CII de décembre), et d’autres ont un site très fourni et on ne pourra pas leur demander de faire la bascule eux-mêmes.
L’ADIREM établit des prévisions de participations à ses colloques 2021-2022 :
- Épistémologie à Toulouse les 20-21 mai 2022 - environ 60 personnes
- COPIRELEM à Toulouse les 14-16 juin 2022 - environ 200 personnes
- CORFEM à Nantes les 9-10 juin 2022 - environ 80 personnes, avec séminaire de l’Adirem adossé à cette CII le 8 juin avec l’accord de Magali Hersant (directrice de l’IREM de Nantes).
- Enseignement de l’informatique (titre à confirmer) à Reims en décembre ou janvier. Possibilité d’accueil dans les locaux de la faculté des sciences et demandes de subvention à envoyer pour septembre. L’organisation pourra être prévue en Comodal. Des c sont ontacts à prendre avec la CII-Informatique, la CII-Lycée et la CII-Université. Durée : 2 jours en janvier-février 2022.
(en plus du colloque organisé par Toulouse sur maths en langue des signes).
Des demandes de subventions ont été faites à la Région. L’ADIREM attribue 2000€ par colloque du réseau organisé. Elle participera en plus aux frais d’hébergement des directeurs pour la CORFEM.
L’ADIREM regrette que les colloques du réseau, considérés comme formation de formateurs, ne soient plus dans le Plan National de Formation. Elle demandera à la DGESCO de reprendre le principe de 2 colloques au PNF par an (principe qui avait disparu pendant l’année des maths pour laisser la place au GFMV.
L’ADIREM s’interroge sur l’opportunité d’organiser les colloques IREM pendant les vacances (dans le cadre des stages payés maximum 120€ par jour), m ce qui pourrait en augmenter l’audience, mais d’un autre côté, c’est à la charge des rectorats qui n’ont pas plus d’argent pour autant.
L’ADIREM commence à envisager des colloques pour 2022-2023 :
- CII Collège à Bordeaux (juin 2023) avec la CII Lycée pro
- COPIRELEM envisagent à Marseille (Luminy) 13-15 juin 2023
- CORFEM à Nantes (deux ans au même endroit)
- CII Lycée et CII Université à Limoges autour d’un premier bilan des réformes actuelles du lycée avec séminaire de l’ADIREM.
L’ADIREM se réjouit de la signature d’une convention avec le CNRS (un des prolongements de l’année des mathématiques) qui aura lieu le 9 juillet.
Le format des stages y est précisé : conférences le matin et ateliers ou groupes de travail l’après-midi. Les stages seront tamponnés IREM-CNRS s’il y a engagement de faire participer les collègues des laboratoires à s’investir dans la diffusion vers le secondaire. Une incitation auprès des directeurs des laboratoires de recherche sera envoyée par l’INSMI, et l’action fera partie de l’évaluation des laboratoires. Des correspondant seront nommés dans les laboratoires. Les stages seront mis au PAF par l’IREM. Se posera la question de la rémunération des chercheurs suivant les rectorats, mais cela fera partie des missions des enseignants -chercheurs et chercheurs.
L’ADIREM réfléchit à la mise en place d’enquêtes d’évaluation de ses activités de formation et de mise à disposition de ressources.
- La dernière enquête sur la formation initiale dans les INSPÉ, a été lancée il y a deux ans par Stéphane Vinatier. Le ministère demande régulièrement des données chiffrées. Il serait bon de la relancer : revoir le questionnaire et mandater une personne (ou deux) pour gérer l’enquête. Ce pourrait être une bonne façon de faire de la publicité pour les IREM dans le formations. Il y avait 4 questionnaires (à redemander à Stéphane car ils ne sont plus en ligne). Ils peuvent sans doute être rassemblés étant donné l’évolution des formations.
- Il existe une vieille enquête sur la formation continue mise en place par Christian Mercat il y a quelques années. Mais celle-ci n’est pas utilisée. Il faudrait trouver une manière de faire remplir ce questionnaire aux stagiaires. Cela pourrait fournir des données par IREM, par stage, par thème.
Philippe Le Borgne, Abdelkader Necer et Olivier Guès sont volontaires pour travailler les questionnaires et permettre leur mise en œuvre..
L’ADIREM a pris connaissance su rapport sénatorial « Longuet ».Elle regrette que ce rapport ne se soit pas documenté sur la formation continue des enseignants de mathématiques dans les IREM. L’éducation nationale veut former des élèves autonomes et responsables mais n’a pas les mêmes positions ou ambitions pour son personnel. La vision est très descendante au lieu de faire confiance au enseignants et de les aider. Plus de liberté pourrait permettre l’investissement de chacun.
L’ADIREM regrette que ce rapport contienne de nombreux clichés, notamment dans les réactions des sénateurs en séance à la fin du rapport. Cela confirme le faible niveau en mathématiques des politiques mais désespère sur le manque de hauteur de vue proposé en ne se basant que sur sa propre expérience de parent ou grand-parent.
L’ADIREM regrette également qu’il ne soit pas parlé d’investissement et non de dépense lorsqu’on parle d’enseignement.
En ce qui concerne la formation continue, n’est pas mentionnée dans le rapport la baisse d’adhésion à la formation continue les années réservées aux réformes : collèges, lycées, introduction de l’informatique.Il est nécessaire de définir les priorités. Les enveloppes ont également été amputées d’un volume pour les formations à l’initiative des chefs d’établissement (qui n’ont pas été utilisées).
L’ADIREM demande à la CII-U sd’enquêter sur les nouveaux bacheliers : choix des enseignements de spécialités, choix des filières, respect de l’affichage des universités et des critères de ParcoursSup.
ParcoursSup va faire cette enquête au niveau national et au niveau des académies, qui devrait permettre de collecter des informations via le responsable universitaire de ParcoursSup. La CII-U pourrait être vigilante sur les retours de l’enquête.
Quel choix à côté des mathématiques ? Notamment pour les futurs profs. Variété des profils. Les rapports de la DEPP donnent des choix d’options mais il faudrait des information sur leur adéquation avec les parcours des études supérieures choisies, ainsi que sur la répartition géographique.
L’ADIREM soutient la CFEM qui fait des commentaires et intervient régulièrement sur ces questions. elle regrette à nouveau que les propositions d’un programme commun pour les scientifiques par le Groupe Interdisciplinaire Scientifique aient été rejetées. L’ADIREM continue à soutenir l’interdisciplinarité bien que les spécialités empêchent ce travail. Les liens ont été coupés à la hache. C’est un grave problème de la réforme. L’ADIREM est également vigilante au sein de la CFEM sur la conséquence sur les emplois des professeurs de mathématiques dans les lycées.
L’ADIREM rappelle son adhésion à la CFEM à la production d un texte à destination des politiques posant des questions essentielles sur les AED pré-pro. Le texte a aussi été envoyé aux services du ministère et à l’inspection et l’ADIREM regrette la main-mise de la DGRH qui refuse de parler formation, alors qu’il s’agit ici d’étudiants et pas seulement de moyens de remplacement.
L’ADIREM continue à être attentive à la mise en place du plan Torossian-Villani. Il semble qu’actuellement, l’activité des laboratoires des lycées soit réduite au mieux à de la préparations pédagogiques. L’ADIREM regrette à nouveau le non renouvellement de moyens raisonnables pour que les universitaires interviennent dans ces laboratoires. Elle s’interroge sur l’effectivité et l’intérêt de certaines activités dans les nombreux laboratoires de collège officiellement créés, étant donnés les retours par les collègues des groupes IREM participant à ces laboratoires.
L’ADIREM souhaite retrouver un vrai contact avec la mission mathématique de la DGESCO pour travailler ces questions.
L’ADIREM participera à l’Année d’échanges sur l’enseignement en France et en Russie organisée par Animath au premier semestre 2021-22.
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