L’ADIREM se déroule en ligne compte-tenu des restrictions de mouvement dues à la crise du COVID19.
Présents en ligne : Anne Cortella (Montpellier), Célia Jean-Alexis (Antilles), Olivier Guès (Aix-Marseille),
Marie-Line Chabanol (Aquitaine), Thierry Buffard (Clermont-Ferrand), Christophe Cuny (Brest), André Stef (Lorraine), Dominique Tournès (La Réunion), Abdelkader Necer (Limoges), Sylviane Schwer (Paris-Nord), Christophe Hache (Paris), Vincent Beck (Centre-Val de Loire), Philippe Le Borgne (Franche-Comté), André Sesboüé (Basse Normandie), Bénédicte de Bonneval (Toulouse), Mohamed Atlagh (Strasbourg), François Recher (Lille), Frédéric Métin (Bourgogne), Patrick Berger (Lyon), Michèle Gandit (Grenoble), Jean-Yves Brua (Caen),Élise Janvresse (Amiens), Fabien EMPRIN (Reims), Youssef Barkatou (Poitiers), Edwige Godlewski (CFEM), Louise Nyssen (SMF), Christine Proust (CS des IREM).
Excusés : Magali Hersant (Pays de la Loire), Alban Da Silva (Nouvelle Calédonie), Julien Sebag (Rennes).
L’ADIREM approuve à l’unanimité le compte-rendu de son assemblée de septembre.
Après un tour de table des participants, l’ADIREM prend connaissance des difficultés actuelles à remettre en marche l’IREM de Nice, malgré les relances nombreuses d’Anne Cortella (Présidente) et de Michèle Gandit (IREM de Grenoble). Michèle s’occupe d’un groupe de Nice (1er degré) auquel nous attribuons des heures DGESCO APN 140. Mais il est difficile de mettre les heures en paiement depuis l’académie de Grenoble. Sylvain Étienne, président de la régionale de l’APMEP, suit l’évolution de l’IREM depuis 2014 où des statuts n’ont pas été votés dans les règles. Des contacts positifs ont aussi été pris avec Serge QUILLIO (INSPE de Nice) qui attend la décision de l’Adirem pour être légitime.
Des changement de statuts de l’Université remettent le projet en attente.
Anne a écrit au directeur du laboratoire de Nice et à celui du département de mathématiques sans aucune réponse ce qui confirme que le bon endroit pour relancer le projet semble être l’INSPE.
Pourtant il y a eu une bonne dynamique en 2020 d’enseignants intéressées et de Philippe Dutarte, IA-IPR, ancien membre du CS des IREM.
Anne Cortella devra aller à Nice quand les déplacements seront possibles pour tenter de faire avancer le projet de reconstruction.
L’ADIREM se réjouit de l’avancement de la création de l’IREMIS (maths, informatique, sciences) de Mayotte, le recteur étant très favorable à cette création. Elle s’inquiète néanmoins de la complexité du travail demandé par le Centre Universitaire (CUFR) concernant le volet financier du projet, l’IREMIS devant être géré quasiment comme une entreprise indépendante. Le projet de statuts a été révisé en CA du CUFR. Personne ne comprend le pourquoi d’une telle complexité. Le dossier montre une non prise en compte assez inquiétante de ce que peut ou doit être un IREM. L’ADIREM espère néanmoins que le projet aboutira prochainement et se réjouit du dynamisme des personnes ayant déjà lancé des travaux de groupes, ainsi que des activités en lien avec l’IREM de la Réunion. Il est noté que le Groupe Culture-Math Réunion-Mayotte : a déjà produit 2 articles pour Culture-Math et 2 pour Quadrature.
L’ADIREM se réjouit que le projet de convention ADIREM-DGESCO-DGESIP soit parti à la signature d’Anne-Sophie Barthez (DGESIP) et d’Édouard Geffray (DGESCO). Il est rappelé que ce texte pour 20020-2024 peut être décliné en conventions locales des IREM avec les rectorats ou services des rectorats.
André Sesboüé (Caen) fait un état de la situation de la migration des serveurs du réseau.
La bascule sur le nouveau serveur est en train de se faire. Ainsi pour le nouveau portail, le prestataire a demandé à ce qu’on fige le site actuel (ne plus rien y ajouter / modifier) afin qu’il puisse mettre les dernières modifications en place.
Publimath a maintenant migré depuis plusieurs mois. La prochaine étape est la mise en place prochaine d’un serveur pour la C3I. Il reste encore à migrer les listes de diffusion, ce qui est un gros travail, les systèmes Marseille/Mathrice étant fondamentalement différents. Se posera aussi le problème de la migrations du site externalisé de la CII TICE qui est encore hébergé par Marseille. Il conviendra d’évoquer tout cela lors de la réunion des CII du mercredi 2 décembre 2020.
L’ADIREM a fait le point sur les demandes d’heures « Actions à Priorité Nationale » pour 2020-2021. On constate une baisse inquiétante du nombre d’heures demandées dans les autres sciences, qui est on l’espère conjonctuerelle avec l’impossibilité de réunir les groupes en présentiel. L’ADIREM constate également un excès de demande d’heures ( approximativement 300h) pour les mathématiques malgré les règles très restrictives données et qui confirment l’activité des groupes sur les thématiques prioritaires proposées.
Les directeurs prennent note que certaines personnes peuvent apparaître dans la dotation de leur académie et travailler dans un autre IREM ou pour une CII. La question des futurs paiements des heures de l’académie de Nice reste également une inquiétude, même en ayant momentanément trouvé le bon interlocuteur au rectorat de Nice.
L’ADIREM a écouté le rapport de son comité scientifique, présenté par sa présidente Christine Proust dont les détails sont à retrouver sur la page du CS.
Malgré la crise, le CS a réussi à se réunir en juin 2020 (en visio) et en septembre 2020 en format hybride. Les débats ont porté respectivement sur les problèmes dus au confinement et l’enseignement à distance, puis sur la réforme des lycées.
Le CS a pu prendre du recul grâce aux présentations de Lalina Coulange et Gregory Train (IREM d’Aquitaine) sur le premier point. Leur enquête auprès des professeurs conclue à un manque cruel de ressource pour ce type d’enseignement inhabituel pour les professeurs, et qui a considérablement aggravé les inégalités sociales.
Les débats de septembre 2020 ont porté sur un premier bilan de la réforme des lycées, avec éclairage international sur les possibilités de mise en place des réformes. Les invités étaient Michele Artigue sur l’international et Xavier Buff (membre du conseil supérieur des programmes, notamment cycle 3 et 4).
La réforme du lycée est jugée sévèrement et est considérée comme particulièrement autoritaire et a provoqué un rejet massif. D’autres modèles internationaux montrent comment des réformes efficaces ont pu être mises en place pour l’enseignement des mathématiques, avec un accompagnement sur le très long terme des personnels enseignants.
L’ADIREM comme le CS se désole du fait que la réforme ait cassé des activités qui fonctionnaient. Les adhésions à l’APMEP ont diminué, certains groupes IREM se sont vidés. Beaucoup de pertes aussi du côté de MATh.en.JEANS au lycée. La réforme a engendré des conflits du travail, a conforté les enseignants « passifs ».
Les deux discussions mettent au premier plan la production des ressources, qui produit des brochures, et la question de comment les enseignants peuvent se les approprier : avoir des recommandations des IREM pour que les brochures puissent être reconnues, sans être pillées par les éditeurs. Le thème du prochain CS sera par conséquent celui des ressources : les brochures IREM et les ressources en matière de culture mathématique (ex. Culture Math) et comment les enseignants peuvent s’y retrouver.
L’ADIREM prend note des prochains travaux concernant le nouveau portail : le nouveau site va être accessible et nous allons pouvoir/devoir le remplir, ce qui va être un gros travail. Il faudra recopier les articles en les annotant correctement dans le nouveau site. Il y aura besoin d’aide. L’équipe technique pourrait être entourée d’autres personnes pour faire ce travail.
Il reste néanmoins des aspects techniques notamment pour Repères-IREM.
L’ADIREM fait à nouveau le point sur l’organisation de colloques du réseau pour 2021.
- Thierry Buffard (Clermont-Ferrand) fait état de la situation pour le colloque maths et langues, reporté de 2020. Lors de la réunion du conseil des animateurs de l’IREM de Clermont, le souhait, en particulier des personnes directement concernées, est à annuler le colloque. En effet, même si des collègues avaient déjà travaillé sur l’organisation, il est actuellement trop difficile de réunir le budget nécessaire (ce fut déjà très compliqué l’an dernier), de plus, le sujet est moins « tendance » suite la réforme du lycée, et la situation sanitaire floue n’étant pas propice à faire venir des collègues... Bref, ce serait prendre un trop gros risque de le maintenir et cela n’est pas motivant pour les organisateurs. Par ailleurs, la possibilité de le faire à distance n’est pas non plus souhaitée.
L’ADIREM décide de suivre la décision d’annulation du colloque. Elle remarque que par ailleurs, la thématique pourra se diluer dans les séances du télé-séminaire international, dont les vidéos sont disponibles sur le portail sur la page de la commission internationale). - Le colloque de la CORFEM à Strasbourg est maintenu, si possible en présentiel. Il est proposé d’y accoler l’ADIREM (qui devait se tenir à Clermont) le 09 juin, avant le colloque qui aura lieu les 10-11 juin 2020.
- Le colloque COPIRELEM à Grenoble est également maintenu, soit en présentiel, soit en distanciel, soit hybride. La décision sera prise fin janvier 2021. Les demandes de budget ont été faites en envisageant tous les scénarios. La question de la durée sera étudiée avec l’APMEP sur leur retour d’expérience sur leurs Journées nationales : ils ont fait 2 jours seulement.
- La CII Épistémologie et histoire, qui a passé son tour pour 2021, devrait proposer un colloque à Toulouse en 2022.
- La CII TICE a annulé la programmation du colloque. Raphaël Petit (Lille) est le nouveau responsable de la CII à la place de Pascal Padilla que l’ADIREM remercie chaleureusement pour le travail effectué à la tête de la CII.
- La journée des CII, initialement programmée en mars 2021, est reportée en juillet 2021.
L’ADIREM prend connaissance des dernières informations sur la suite de l’Année des mathématiques :
- Grand Forum des Mathématiques Vivantes : il est rappelé que cette action est en particulier à destination des enseignants participant au plan Torossian-Villani. Les enseignants de terminale ne seront pas la majorité et le fait que ce soit pendant les épreuves de spécialité du baccalauréat ne devrait donc devrait pas être gênant.
Le format n’est pas définitif. Il sera au mieux mixte.
Il y aura une journée des cadres (12 mars 2020 matin) : formation des chefs d’établissements, IA-IPR, etc, qui comportera une introduction commune consacrée à des apports pour penser le pilotage en circonscription et dans les établissements pour améliorer les résultats des élèves, un
atelier 1er degré sur la mise place d’un pilotage efficace pour garantir le continuum didactique en mathématiques ; un atelier 2nd degré sur le pilotage de la discipline dans le 2nd degré (orientation des élèves, fille/garçon, bac -3 / bac +3) ; un atelier 1d -2d sur la place des labo-maths dans le paysage de la formation ; et enfin un atelier 1d -2d sur le plan collège avec une présentation des productions des 4 groupes de travail, pour une mise en œuvre en académie à la rentrée 2021.
Les IREM pourraient être représentés lors de cette journée. On pourra par exemple discuter/présenter avec les cadres les informations diffusées sur la plate-forme de l’ONISEP au sujet des choix de spécialités des lycées, mais aussi présenter nos offres de formation (globalement).
Un dernier comité de pilotage est encore prévu en décembre, auquel participeront Anne Cortella et Edwige Godlewski.
Il est prévu l’installation de stands pendant le Forum, et un stand Réseau des IREM sera proposé. Les IREM (et en particulier l’IREM de Lyon) peuvent aussi proposer des actions pour le grand public le samedi.
Il y aura certainement beaucoup moins d’inscrits/d’invités qu’initialement prévu initialement en 2020. - Concernant ICME 14 à Shanghai, il n’y a pas actuellement de nouvelles informations. Les IREM sont appelés à continuer à communiquer les coordonnées des enseignants intéressés à la présidente de la CFEM.
- Un premier bilan de l’Année montre une bonne perception des stages CNRS par l’ensemble des acteurs et on constate que les collègues enseignants veulent faire des maths. Il faudra en tenir compte pour les prochaines formations et argumenter là-dessus en académie.
L’ADIREM est invitée par l’APMEP, représentée par son vice-président Michel Bourguet à participer à sa grande enquête mise en place Quelles mathématiques enseigner au 21ème siècle ?.
L’APMEP part du constat que l’enseignement des mathématiques est en crise attestée par les mauvais résultats dans les évaluations internationales, la désaffection des élèves pour les études scientifiques, une certaine fierté affichée des dirigeants à être « nul en maths » (dans les médiats)... Les réformes successives malmènent notre enseignement et une crise importante du recrutement fragilise notre métier.
La volonté de l’APMEP est de ne pas seulement subir mais réagir aux réformes en menant une réflexion sur les enjeux de l’enseignement des mathématiques :
- sur les contenus, la forme scolaire, les méthodes d’enseignement. Nous perdons une certaine maîtrise sur notre métier
- un manque de sens semble bien installé chez les élèves, et maintenant chez nombre d’enseignants (prêts à quitter la profession).
Le rôle historique de l’APMEP est de permettre une réflexion de fond sur le métier, pourquoi et comment nous l’exerçons ; cette réflexion a toujours existé dans l’association (par ex. article d’H. Laforge dans le Bulletin vert en 1972). L’idée est de reprendre la main sur le métier et ne plus courir derrière les annonces du ministre. Le rapport Villani-Torossian est une première pierre, c’est à la profession d’apporter la seconde.
Une première réflexion interne à l’APMEP aura lieu pour balayer la problématique, en faire un premier inventaire, dégager les axes importants, définir des pistes de travail. Elle sera suivie d’une interrogation de la profession, et les contributions des IREM sont attendues, qu’elles soient, globales, locales, par groupe ou individuelles, afin d’aboutir à une réflexion la plus riche possible, dont la synthèse devra être diffusée sous une forme à définir. La synthèse ne vise pas le consensus, plutôt un panorama des possibles et des « désirs d’avenir ».
L’ADIREM réaffirme entre autre son attachement à la place des mathématiques dans la formation du citoyen et pour le quotidien, dans l’éducation à l’esprit critique. Elle redit ses regrets sur le fait qu’elles ne soient pas dans le tronc commun de lycée. Elle insiste également sur les liens des mathématiques avec les autres sciences, y compris avec les sciences humaines et sociales. Ces thèmes ainsi que ceux de l’universalité des mathématiques, du bagage nécessaire dans les différentes filières du supérieur, sont largement développés par les groupes de recherche et les CII.
L’ADIREM s’interroge sur l’articulation entre cette réflexion et les propositions issues de la commission Villani-Torossian, ainsi que celles menées sur l’enseignement des sciences, qui nécessiteront un travail spécifique.
L’ADIREM prend note du compte-rendu de l’entrevue en novembre CFEM/APMEP/Cabinet du ministre suite à une audience demandée par l’APMEP. Sébastien Planchenault et Michel Bourguet (président et vice-président de l’APMEP), accompagnés d’Edwige Godlewski (présidente de la CFEM), ont été reçus par David Baudouin, conseiller en charge des affaires pédagogiques.
L’entretien a porté sur les évaluations pour l’année scolaire en cours à la place des E3C Annulées. Elles seront remplacées par les moyennes de contrôle continu. L’APMEP demande à ce que les épreuves de spécialité soient reportées en fin d’année scolaire compte-tenu de la difficulté à aborder tous les contenus avec les aménagements de cours par demi-groupes seulement présents sur la semaine. L’annonce est faite que le calendrier est maintenu, entre-autre compte-tenu des dates de Parcoursup, et que le ministère produira bientôt un sujet-zéro, avec la volonté qu’il y ait un traitement uniforme de toutes les disciplines.
Un long échange a eu lieu sur le Grand Oral. Si l’APMEP reconnaît l’intérêt d’une épreuve orale, elle a affirmé que celui-ci n’a pas pu être préparé de manière satisfaisante, et demande qu’il puisse s’appuyer sur la discipline. Elle a argumenté sur la nécessité de pouvoir s’appuyer sur un tableau (dessin, schéma, formules, données numériques) pour pouvoir parler de mathématique, en faisant référence au fait que c’est le cas de toute conférence faite par des mathématiciens. Le conseiller a répondu que cela doit être la même chose pour toutes les disciplines. Il s’agit là d’un point de désaccord profond. Des précisions vont être apportées par le ministère. Le jury serait peut-être constitué en fonction des sujets des élèves. L’APMEP considère que l’exercice de parler 5 minutes sans tableau sur un sujet mathématique sérieux ne pourrait actuellement pas être assuré par des enseignants.
Une inquiétude globale pour toutes les épreuves du BAC, déjà présente car les enseignants n’ont pas assez de temps pour traiter le programme, a été rapportée. La situation actuelle n’arrangera les affaires.
La question des groupes de compétences pour l’enseignement de spécialités en 1ère, promesse du cabinet à l’entrevue du 2 janvier 2020, n’avance pas vraiment car il est difficile de ne pas faire des groupes qui empêchent les élèves de continuer en Terminale. La demande a été réitérée de pouvoir choisir entre deux spécialités différentes en 1ère.
La détermination de l’orientation via le genre ou l’origine sociale a été pointée. Choix par défaut, pénurie plutôt que choix délibéré.
L’absence de format précis des nouvelles épreuves des concours de recrutement des enseignants, alors qu’on est en train de construire les nouvelles maquettes, a également été interrogée, sans réponse.
Par ailleurs il a été demandé de ré-ouvrir d’urgence les universités pour des cours en présentiels avant ouverture des cafés et restaurants.
L’APMEP a enfin regretté qu’il n’y ait pas un calendrier concernant ce type de réunion mais le ministère a assuré sa disponibilité pour discuter de sujets précis.
L’ADIREM réaffirme son accord avec l’APMEP sur l’ensemble des points débatus avec le misnistère et ses regrets que certains dossiers soient toujours rejetés sans discussion plus approfondie.
François Recher a présenté l’outil créé pour collecter les informations sur la base des questionnaires élaborés par Anne Cortella l’an dernier et auquel chaque directeur ou secrétariat a maintenant accès. Il est demandé de ne pas élargir l’accès pour uniformiser la collecte et pour plus de fiabilité.
L’ADIREM remercie les secrétaires de l’IREM de Lille qui ont rentré dans le logiciel toutes les informations de 2019-2020 afin de faciliter le travail de collecte des information de 2020-2021, les groupes ou actions pouvant être récupérées pour les modifier et mettre à jour ensuite. Une appropriation par les directeurs est néanmoins nécessaire.
L’extraction automatique par IREM est prévue dans un avenir relativement proche.
Il est demandé aux directeurs un résumé court pour chaque groupe, les activité de formation et publications des groupes étant relevées par ailleurs.
L’ADIREM décide de faire apparaître toutes les formations prévues (même si elles n’ont pas eu lieu pour cause de Covid), en signalant le cas échéant la non tenue de l’action.
Chaque IREM doit renseigner ses action pour le 24 décembre 2020.
L’ADIREM se réjouit de la possibilité de report de son budget à Lille, confirmée par les partenaires de la DGESIP, compte-tenu que ces moyens sont clairement identifiés sur la notification de l’université de Lille sous le libellé « Soutien au réseau des IREM ». L’établissement ne peut donc pas utiliser les crédits pour une autre action.
À Paris, le report du budget du GIS est de même pour la durée du GIS.
L’ADIREM s’interroge à nouveau sur la pertinence des dépenses envisagées à sa dernière réunion (impression de brochures, etc), compte-tenu que le Grand Forum sera peut-Être en distanciel.
Compte-tenu du fait qu’il n’est pas urgent de dépenser l’argent, l’ADIREM s’engage à faire un travail de fond avec la CII Publimath afin d’amélirer l’ergonomie de l’outil et sa conformité avec les outils actuels de recherche bibliographique. Un groupe de travail se mettra en place : Abdelkader Necer (Limoges), Vincent Beck (Centre Val de Loire), Olivier Guès (Marseille), Fabien Emprin (Reims) et Anne Cortella (Montpellier).
L’ADIREM prolonge le mandat de présidente de l’ADIREM d’Anne Cortella jusqu’à décembre 2021.
L’ADIREM écoute le compte-rendu de Marie-Line Chabanol et François Recher de la rencontre avec Martin Andler (septembre 2020) à propos de la collaboration du réseau avec Animath, qui réaffirme le rôle des IREM dans la diffusion des travaux et l’évaluation attaché aux actions vers publics socialement défavorisés. Animath précise que c’est maintenant la SMF qui gérera les financements des stages MathsC2+. L’association propose au réseau des IREM de développer des activités périscolaires pour offrir des ressources effectivement utilisables par des non-experts. Ce n’est pas dans les usages habituels des groupes, qui s’adressent à des enseignants, mais un certain nombre de ressources sont néanmoins utilisable. Il faudra réfléchir à cela dans les groupes.
Anne Cortella et Michèle Gandit (Grenoble) rappellent la participation du réseau des IREM au Réseau Thématique Pluridisciplinaire « Éducation » du CNRS, pour lequel une dizaine de membres du réseau ont été inscrit dans les 4 axes :
- Axe 1 : Inégalités éducatives
- Axe 2 : Évaluations et comparaisons des systèmes éducatifs
- Axe 3 : Pratiques et dispositifs pédagogiques
- Axe 4 : Penser le lien avec le terrain scolaire
- Chaque personne inscrite y est en tant que chercheur à part entière et participe à la mise en place et aux réflexions du réseau du CNRS. Les IREM sont en particulier concernés par l’axe 4 dans lequel sont inscrites plusieurs directrices.
L’ADIREM fait le point sur le plan Torossian-Villani.
- Un nouveau format possible a été annoncé dans les académies pour les missions de Référents Mathématiques de Circonscription : Charles Torossian est content que des CPC se voient confier des missions mathématiques alors que les RMC ont été formés et pas les CPC, et alors même que les CPC n’ont pas toujours d’apétence spécifique pour les mathématiques ni même les sciences. Il semble qu’il y ait une négation de la formation par les pairs. Un CPC qui est soumis à la verticalité des circonscriptions ou des DASEN n’a pas le même rôle. Un RMC n’a pas de lien hiérarchique avec les PE. L’ADIREM regrette qu’on ne garde pas partout les référents pour lesquels un effort sans précédent de formation de formateur avait été mis en œuvre.
Néanmoins maintenant, 100% des circonscriptions ont une personne en charge de missions mathématiques de référents. - Les laboratoires tournent toujours d’après Charles Torossian. L’ADIREM de fait pourtant pas le même constat sur le terrain.
- L’ADIREM regrette que Charles Torossian, maintenant directeur de l’IH2EF, ne soit plus à temps plein sur la mission mathématique, ou remplacé sur cette mission par un autre inspecteur général, mais constate qu’il met en œuvre des formations massives de formateurs, cependant certainement beaucoup moins efficaces que celles du plan mathématiques.
Commentaires