Présents : Célia Jean-Alexis (Antilles), Olivier Guès (Aix-Marseille), Marie-Line Chabanol (Aquitaine), Philippe Le Borgne (Franche-Comté), Frédéric Métin (Dijon), Christophe Cuny (Brest), André Sesboüé (Caen-Normandie), Vincent Beck (Centre Val-de-Loire), Thierry Buffard (Clermont-Ferrand), Michèle Gandit (Grenoble), Dominique Tournès (La Réunion), François Recher (Lille), Abdelkader Necer (Limoges), André Stef (lorraine), Patrick Berger (Lyon), Jean-Jacques Salone (Mayotte), Anne Cortella (Montpellier), Magali Hersant (Pays de la Loire), Élise Janvresse (Picardie), Christophe Hache (Paris), Sylviane Schwer (Paris Nord), Youssef Barkatou (Poitiers), Fabien Emprin (Reims), Jean-Yves Brua (Rouen), Mohamed Atlagh (Strasbourg), Bénédicte de Bonneval- (Toulouse), Yves Ducel (CII Repères-IREM), Edwige Godlewski (CFEM) ,Christine Proust (Comité Scientifique), Louise Nyssen (SMF), Michèle Bechler (Publimath), Gérad Coppin (APMEP)
Excusés : Alban Da Silva (Nouvelle Calédonie), Julien Sebag (Rennes)
L’ADIREM approuve à l’unanimité le DR de l’assemblée de décembre.
L’ADIREM prend note des difficultés et réussites de chaque IREM pour maintenir chacun des types de missions : groupes, formations, publications, diffusion. Elle note qu’en général :
- Les groupes réussissent à tourner à 75% avec un travail réduit en visio-conférence, avec impossibilité de tester des activités en classe ;
- Les nouveaux membres ont lâché , et les créations de groupes ont été stoppées ;
- aucune réunion d’IREM ne peut avoir lieu ;
- Aucune diffusion n’est possible, sauf quelques rallyes (parfois sans finale), et quelques conférences en distanciel ;
- Beaucoup de stages ont été annulés ; certains ont lieu avec une jauge très réduite (6 à 12) et certains ont lieu en visio-conférence avec un très fort taux d’absentéisme ;
- les formations aux concours interne, en distanciel, sont très difficiles ;
- Quelques brochures ou articles sont en cours de rédaction ;
- les secrétariats ont peine à fonctionner (en tout cas pas d’accueil et activité qui consiste à gérer les reports et difficultés) ;
- les bibliothèques ne fonctionnent pas ou très peu.
L’ADIREM prend note que les 20 ans (en fait 21) de l’IREM de La Réunion auront quand même lieu à distance et que les membres des IREM peuvent participer.
L’ADIREM remercie les secrétaires de l’IREM de Lille qui du coup font du travail pour le réseau.
L’ADIREM espère qu’on parviendra à remobiliser les troupes et à redémarrer les activités, tiraillés entre deux systèmes ayant des fonctionnements antagonistes et très fortement impacté par la fermeture des universités.
L’ADIREM approuve la nomination des nouveaux directeurs qui lui sont présentés ainsi que des renouvellements :
- Vladimir Latocha pour l’IREM de Lorraine, ex-étudiant de Toulouse, enseignant-chercheur en calcul scientifique, qui pense créer un groupe de recherche. Son mandat commence dès avril 2021 « Mathématiques et anxiété » (approche Somatic experiencing de Peter Levine ). Son mandat commence dès avril 2021.
-* Louise Nyssen pour l’IREM de Montpellier, enseignante-chercheuse en arithmétique, qui travaillera à partir de la rentrée 2021 dans la continuité de sa prédecesseure. La transformation en IRES va être un chantier important. Il est prévu que l’IRES soit dirigé par Philippe Munch, géologue, et que l’IRES sera un département de la Faculté des sciences incluant l’IREM. - Christophe Cuny est renouvelé dans ses fonctions de directeur de l’IREM de Brest, Frédéric Métin de l’IREM de Dijon et Olivier Guès de l’IREM d’Aix-Marseille.
L’ADIREM prend note des difficultés institutionnelles des IREM de Paris, dont Christophe Hache est maintenant directeur provisoire suite à la réorganisation des universités parisiennes et en attendant les nouveaux statuts du futur IRES de Paris ; Élise Janvresse signale un statut flou pour l’IREM de Picardie, qu’elle va devoir clarifier rpidement en prenant appui sur les statuts des autres IREM ; Alban Da Silva occupant actuellement un poste en classe préparatoire, il n’y a plus de directeur à l’IREM de Nouvelle-Calédonie. Nous espérons qu’il va trouver un remplaçant.
Les contacts avancent avec Serge Quilio pour l’IREM de Nice, dont on espère (?) la réouverture pour septembre.
L’ADIREM signale la prise en charge par une membre de l’IREM de Picardie d’un inventaire du matériel de diffusion présent dans les IREM.
L’ADIREM fait le point sur ses dépenses, et compte-tenu de leur extrême faiblesse, décide de ne pas prélever la cotisation annuelle au GIS puisque ce budget n’est pas reportable, le GIS étant en dernière année d’existence. Il est à noter que chaque IREM dépense également très peu et va voir le reste de son budget annuel repartir dans les réserves des universités.
L’ADIREM décide de lancer le rachat à Topiques éditions du titre Repères-IREM pour le remettre dans le giron du public. Il serait racheté sur le budget du GIS avec une convention pour que le titre appartienne à l’IREM de Grenoble. Michèle Gandit et Christophe Hache devront faire intervenir les juristes de leur université. Un groupe en charge de ce rachat, composé de Anne Cortella, Michèle Gandit, Marie-Line Chabanol, Yves Ducel, Patrick Berger et Frédéric Métin, prendra rendez-vous avec les propriétaires du titre : depuis sa création, la revue appartenait à Topiques éditions, entreprise privée appartenant à Philippe Lombard et Michèle Muniglia, fondateurs de la revue. Cela posait un problème éthique. L’IREM de Grenoble a récupéré la diffusion de la revue (impression, distribution, etc.), mais les services de l’Université Grenoble Alpes ont tiqué, car aucun contrat ne lie l’IREM à Topiques éditions. Il y a donc un petit problème d’ordre juridique.
En outre, l’IREM de Grenoble ne tire aucun bénéfice de la revue, ce qui n’est pas anormal, mais en fait perd de l’argent depuis 2 ans. On s’en aperçoit maintenant, une fois tout remis en ordre. Par exemple, les droits de copie vont à Topiques (ce qui est normal puisque Topiques en est propriétaire). Notons également que l’IREM de Grenoble verse chaque année 4800€ à Philippe Lombard pour la saisie et mise en page de la revue, ce qui parait très excessif. Le problème subsiste depuis 2010 et nous espérons le régler enfin tout en assurant la pérennité, voire une meilleurs ergonomie, de la revue. Il est mentionner qu’actuellement le dépôt légal est fait par Grenoble mais sur le site de la BNF, la publication reste attribuée à Topiques.
L’ADIREM fait une fois de plus sur l’organisation (mouvante compte-tenu de la crise sanitaire) des colloques de l’année en cours.
- COPIRELEM à Grenoble : Michèle Gandit nous rappelle que la première annonce est parue ; le colloque est maintenu mais en distanciel. L’ADIREM était sollicitée pour participation au budget, mais il n’y a pas besoin d’argent pour l’instant, les inscriptions sont baissées à 10 euros. La participation aux frais est sensée aider les participants à s’engager. Le colloque se tiendra du 15 au 17 juin.
- CORFEM à Strasbourg : Mohamed Atlagh annonce que le colloque se tiendra en distanciel. La DNUM de Strasbourg demande des précisions pour l’organisation informatique. L’inscription pourrait être gratuite. L’ADIREM pourrait être sollicitée financièrement pour équilibre a posteriori, par exemple si les conférenciers sont enregistrés. Il manque encore le titre des conférences et le nombre d’ateliers.
Il faut lancer les inscriptions dès maintenant pour les 11 et 12 juin.
L’ADIREM demande que les participants puissent obtenir des attestations de pré-inscription des participants, pour pouvoir établir des bons de commande. - Les autres colloques du réseau ont été annulés. La question des heures attribuées avait déjà été réglée ; François Recher signale qu’il n’y a donc aucune heure à redistribuer.
- le colloque des 20 ans de l’IREM de la Réunion (et transformation en IREMI) sera un webinaire zoom ouvert à tous, avec inauguration par la rectrice, Charles Torossian, des collègues de Mayotte et de Madagascar, la présidente de l’Adirem... Conférences prévues sur les travaux de l’IREM de la Réunion.
- Colloque Lesson studies est organisé en distanciel par Rouen. Il est soutenu par l’ADIREM.
L’ADIREM modifie en conséquence les dates de ses réunions pour 2021 et fixe celles pour début 2022 ainsi que celle de la journée des CII. Elles auront lieu
- Jeudi 01 juillet 2021 (toute la journée)
- Vendredi 01 octobre 2021 suivie de la journée des CIIs le samedi 02 octobre 2021
- Lundi 6 (après-midi) et mardi 7 décembre (matin) à Paris.
- Jeudi 24 (après-midi) et vendredi 25 (matin) mars 2022
- et en lien avec un des colloques de 2022 quand ils seront déterminés, en mai 2002.
En 2021-2022, l’ADIREM décide d’essayer d’organiser les colloques suivants :
- COPIRELEM à Toulouse, pour laquelle les responsables de la commission ainsi que l’organisatrice sont priés de communiquer plus avec la direction de l’IREM, même si le colloque doit être organisé sur les lieux de l’INSPE.
-* Épistémo-histoire à Toulouse également en mai 2022, avec inscription au PAF. - CORFEM a priori à Nantes si l’accord de l’IREM est confirmé.
- L’ADIREM décide de solliciter la CII lycée et peut-être la CII lycée professionnel, qui n’ont pas encore organisé de colloque suite à la réforme des lycées.
- Plusieurs autres thèmes sont avancés, dont l’informatique et la liaison lycée / université. Il est proposé à l’IREM de Reims de prospecter pour l’organisation d’un tel colloque en distanciel en janvier 2022, en sollicitant les CII lycée et université.
L’ADIREM signale la disponibilités des certificats de service fait, à envoyer aux correspondants dans les rectorats, sur le logiciel des heures APN. Des changements de nom peuvent avoir lieu à la marge, avec signalement au préalable à François Recher, et en ne modifiant pas la priorité affichée pour les heures.
L’ADIREM est informée des actions mises en œuvre avec la CFEM.
- Audition de l’APMEP au Sénat sur la Rénovation des programmes de mathématiques et de physique-chimie du brevet des métiers d’art. LA CIILP participe.
- Action avec SMF sur le devenir des AED prépro (assistants d’éducation en pré-professionnalisation) : la CFEM réagit au fait qu’on leur demande 8h de cours en responsabilité pendant l’année de M1. Un texte a été proposé par la SMF (Louise Nyssen) à la CFEM. Il y est également déploré qu’ il n’y ai aucun pilote de ce dispositif à la DGESCO !
L’ADIREM se déclare favorable à la signature d’un texte sur ces bases. Plus généralement, l’ADIREM s’inquiète du fait que la mise en place des stages en M1 et M2 MEEF dans les maquettes qui seront mises en place à la rentrée 2021 ne soit pas assurée pour tous les étudiants.
L’ADIREM prend connaissance de la mise en place par l’APMEP du questionnaire sur la réflexion sur les mathématiques du XXIe siècle. La communication à ce sujet devrait être élargie.
L’ADIREM prend connaissance du bilan provisoire de l’Année des mathématiques et du Grand Forum des Mathématiques Vivantes qui vient de se tenir. L’ADIREM regrette que les enseignants n’aient pas eu la possibilité de suivre les exposés lorsqu’ils avaient lieu pendant leur temps libre. L’organisation en distanciel aurait permis grace à la technicité d’Animath, une audience beaucoup plus forte que les pics à 700 personnes enregistrés.
L’ADIREM donne son accord pour signer une convention avec l’INSMI pour la mise en place de stages du type des stages CNRS Année des maths préconisée dans le bilan établi par le dernier comité de pilotage. Quand un IREM est situé à côté d’un labo CNRS, c’est une position stratégique intéressante pour organiser ces stages, compte-tenu des liens des IREM à la fois avec les laboratoires de recherche et avec le milieu scolaire. LEs IREM rappellent qu’il n’est pas question dans ces stages de faire des cours de mathématiques du supérieurs, mais bien une aculturation réciproque des enseignants et des chercheurs par du travail en groupe débouchant sur des mises en places d’activités scolaires, en partant des recherches des chercheurs. Ce point avait particulièrement été suivi par Louise Nyssen dans sa mission pour le CNRS sur la mise en place de ces stages.
L’ADIREM s’inquiète néanmoins de la mise en concurrence de ces stages avec d’autres actions du PAF et espère le soutien du ministère.
L’ADIREM prend note du tranfert de du colloque ICME 14 Shanghaï avec la CFEM et du colloque HPM Macao en hybride avec beaucoup d’interventions à des heures acceptables (12 au 18 juillet). Il est rappelé que la CFEM peut prendre en charge les frais d’inscription (250 € pour des conférences en ligne...) : l’inscription sera individuelle et les collègues remboursés ensuite. Les IREM sont engagés à participer massivement.
Edwige Godlewski rappelle que la présentation française aura lieu le 14 juillet à une heure « française ».
L’ADIREM continue sa réflexion sur le moteur de recherche Publimath. Cette réflexion est nourrie par le débat du CS rapporté par sa présidente Christine Proust : l’offre est monstrueuse mais dispersée et peu articulée. Les pratiques et besoins sont insuffisamment connus par ceux qui produisent les ressources. Un débat a été organisé au sein du CS (avec Hombeline Languereau, Frédéric Jaëck, Aurélien Alvarez et Luc Trouche).
Le problème est qu’on sait trop peu de choses sur les pratiques documentaires des enseignants. Des travaux ont été entrepris (Trouche, Soury-Lavergne...) et montrent que les enseignants se servent avant tout des moteurs de recherche généralistes. Pour que Publimath prenne leur place, il faut que cet outil soit mieux connu. Il faut également améliorer son accessibilité.
L’enquête effectuée par l’ADIREM (résultats disponibles en ligne) en master MEEF montre une grande méconnaissance de l’outil, d’autant que la demande est forte et la satisfaction grande.
Pour la « rénovation »de Publimath, les bonnes volontés ne suffisent pas, il faut faire appel à un spécialiste de l’ergonomie des moteurs de recherche. L’ADIREM décide de demander un demi-poste est demandé au MEN ou au MESRI pour aider à ce travail, qui doit entre autre améliorer le système d’indexation et de mots-clé mis en place.
La collaboration de Publimath avec les partenaires (CultureMath, Image des Maths, etc.) et producteurs de ressources doit également être amplifiée.
L’ADIREM félicite au passage la CII Publimath pour la mise dans la base de nombreuses ressources audio et vidéo des IREM.
Un cahier des charges sera proposé par la CII publimath au groupe de travail ADIREM-CII en charge de ce dossier.
Gérard Coppin (APMEP) rappelle le nécessaire renouvellement en 2022 de la marque « Publimath » auprès de l’INPI. C’est l’APMEP qui prend en charge ces frais.
L’ADIREM s’engage à mettre en œuvre une nouvelle évaluation de ses actions auprès des usagers. Des membres seront chargés du dossier à la prochaine ADIREM.
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