21 et 22 juin 2014 - IREM - Université Montpellier 2 |
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Samedi de 14h à 15h : bureau de l’ADIREM (préparation de la réunion plénière) Samedi de 15h à 19h : réunion plénière de l’ADIREM Dimanche de 9h à 11h30 : réunion plénière de l’ADIREM puis bureau de conclusion. |
Ordre du jour et relevé de décision
Accès direct à quelques points
Accueil des nouveaux directeurs
Colloque CII TICE et collège
Point sur le GIS
ANRU
Actualité DGESCO / DGESIP / ÉSPÉ
Comité scientifique
Repères IREM
Situation de l’IREM d’Antilles-Guyane
Heures DGESCO
Financement (?) des animateurs au salon des jeux du CIJM
Répartition des heures 2014-2015
Images des maths et ressources pédagogiques
Actions prioritaires du réseau pour 2014-2015
Publications du réseau
Financement des rallyes par Cap’maths
Attractivité des maths : premier jet pour le débat de la CFEM
Accueil des nouveaux directeurs
- remplacement par intérim de Jean-Marc Derrien (ses problèmes de santé ne lui permettent plus d’assurer la fonction) par Frédérique Plantevin à la direction de l’IREM de Brest.
- remplacement de Lionel Vaux par Annie Broglio (IREM d’Aix-Marseille)
Annie Broglio a fait une thèse en théorie des nombres à Marseille, elle assure depuis 20 ans des cours dans les 3 premières années de licence. Elle a participé à des groupes maths-sociologie et maths-psychologie.
Elle fait partie de l’équipe d’épistémologie et histoire des mathématiques. Les projets de l’IREM projet sont de continuer l’existant, de créer un groupe sur les apprentissages des enfants à besoins particuliers et de mettre en place la première année du nouveau MEEF. Une variante des stages hippocampeva être mise en plac à la rentrée prochaine : au lieu de faire venir les élèves trois jours d’affilée à l’université, ils seraient accueillis une journée par un chercheur (Dominique Barbolosi), puis les deux autres journées seraient réparties sur l’année.
Concernant les collaborations avec l’ÉSPÉ, les animateurs participent à l’UE « Savoir enseigner à l’école » du master MEEF.
Lionel Vaux devient directeur adjoint et continue à gérer le côté informatique en sus de la préparation de son HDR. Il suivra la numérisation des brochures des IREM. Il faut toujours un serveur d’un autre IREM pour assurer une sauvegarde. Christian Mercat (Lyon) envisage une collaboration avec Persee pour faciliter ces numérisations.
La nomination d’Annie Broglio à la direction de l’IREM d’Aix-Marseille est approuvée à l’unanimité.
Fabrice Vandebrouck fait remarquer que les groupes IREM drainent la formation continue et, de plus en plus, la formation initiale (à Paris Diderot, les étudiants en deuxième année du MEEF ne sont pas très nombreux : ils sont intégrés dans un groupe modélisation), or ce rôle n’est pas reconnu financièrement par la DGESIP.
Adoption du compte rendu de l’ADIREM de avril 2014 à l’unanimité. Trois directeurs absents à l’ADIREM d’avril ne prennent pas part au vote.
Point scientifique et organisationnel sur le colloque CII TICE et Collège.
Marier deux CII dans un même colloque permet que les regards se croisent et que les gens se rencontrent. C’est très positif et donc une riche idée.
De plus, l’académie organisatrice a inscrit ce colloque au PAF, cela a permis de toucher de nouveaux publics (25 stagiaires dont plusieurs jeunes). Il aurait pu y avoir plus de monde sans la conjonction du baccalauréat. Les IPR ont été invités à libérer leurs enseignants en « cercles d’étude » collège, lycée (peu car les enseignants sont souvent d’astreinte de bac) et PLP. Le PAF était déjà clôturé et les IPR l’ont rouvert pour le colloque qui était « à public désigné ». Nicole Bardy-Panse propose d’ouvrir les colloques CII au PAF dans toutes les académies, sans frais de déplacement. C’est à chaque directeur de le demander dans son académie.
Il est difficile de trouver une « bonne date » en fin d’année : ponts de fin mai, bac à la mi-juin, brevet des collèges... L’an prochain, le séminaire de l’ADIREM aura lieu à Toulouse du jeudi 4 juin 2015 (14h) au samedi 6 juin 2015 (fin d’après midi). Le salon des jeux aura lieu le week-end précédent à Paris.
Le budget du colloque est de 10k€ pour 3 jours : 3k€ de l’ADIREM, 1k€ de Texas Instrument, 1k€ du Conseil Général et les inscriptions. Le principal poste de dépense est constitué des repas : 3k€ +2k€ pour la brasserie du Corum. Les prix des logement en cité U sont imbattables. L’université a offert les locaux, ce qui n’est pas négligeable dans le coût d’un colloque ; par exemple, la commission de l’enseignement agricole BTS loue 900 € par jour l’utilisation d’une salle d’un lycée agricole ! Pour l’instant les universités ne font pas payer les locaux, mais des tarifs sont votés, on va finir par payer.
Les orateurs des conférences plénières et des ateliers, les responsables des CII et les directeurs d’IREM n’ont pas payé d’inscription, ni de logement.
La région était plutôt intéressée par ce colloque car elle investit énormément dans « l’ordi » (Action « Un ordinateur portable à chaque élève de seconde » pour un coût de 15M€/an, soit !a moitié de la construction d’un lycée. Et la plupart des élèves le revendent car ils en ont déjà un… ; investissement dans les ENT : 300M€ sur plusieurs années. La région essaie de vendre cet ENT aux départements). Cependant, il ne s’agit pas d’un colloque de recherche universitaire et la demande n’est pas passée à temps dans les conseils. Le conseil général ne peut pas financer un organisme universitaire, mais peut finacer une association. Faire le colloque au lycée George Frèche aurait permis d’impliquer financièrement la région mais les cités universitaire sont meilleur marché que les lycées (40-50€/nuit).
Nicolas Saby : Les PEMF (professeurs des écoles maîtres formateurs) et les PFA (Professeurs Formateurs Académiques 2nd degré) sont nommés par les ÉSPÉ, or ce sont très souvent des animateurs IREM.
D’après la circulaire de rentrée du ministère de l’éducation nationale, les PEMF et PFA ont vocation à mener des recherches action dans des laboratoires afin de former par la recherche les futurs enseignants. Il y a donc plusieurs endroits où il faudra être vigilant : les masters MEEF pilotés par l’ÉSPÉ (université et pas rectorat) et le recrutement des formateurs (décharges HSA 3h-6h), qui sont pour l’instant gérés complètement par le rectorat. Les IREM doivent être partie prenante de ces recrutements et du travail de ces groupes. Cela pose problème pour des IREM qui ne travailleraient pas avec des ESPÉ et qui, dans ce cas, sont invités à s’en rapprocher. En maths, les groupes recherche action sont portés par les IREM et il faudra faire attention à l’émergence de groupes concurrents. C’est le moment d’insister pour que les PFA actuels, les IEN et les IPR soient formés, par exemple en suivant des masters de didactique complémentaires sur une partie de leur décharge ou un master MEEF mention Pratiques et ingénierie de la formation (PIF). Le réseau des IREM peut-il se substituer pour ce genre de formation à l’ESEN ? Des masters « cadre de l’éducation nationale » sont censés remplacer l’ESEN à terme.
Point sur l’état d’avancement du GIS
Suite au changement dans la convention demandée par l’université de Montpellier 2, les cinq universités fondatrices sont en train de la (re-)signer : Brest, Montpellier, Lyon, Dijon et Paris Diderot (porteuse du GIS). Il faut suivre l’avancée des documents dans les méandres de chaque service juridique.
Chaque université sera ensuite invitée à rejoindre ce GIS individuellement, par exemple début 2015, et à verser 250€ par IREM. Thierry Raoux fait remarquer que le GIS va perdurer à côté de l’ADIREM qui continuera à ne pas avoir de statut administratif clair. Par exemple, le GIS pourra-t-il être signataire de grands projets tels les projets européens ? Fabrice Vandebrouck répond que ce statut de GIS a l’air de satisfaire l’ANRU jusqu’à présent. Frédérique Plantevin avait préparé un petit diaporama pour présenter ce qu’est l’IREM au conseil d’administration de son université qui peut être approprié par chacun pour communiquer en interne dans chaque université.
Le projet sera examiné en deuxième lecture a priori le 18 juin. Si l’ANRU donne un avis favorable, on demandera des lettres de soutien. La demande est de 440k€/an pour étendre le modèle des IREM aux autres sciences (physique, chimie, biologie, géologie, informatique, staps... selon les endroits), en payant le cas échéant des collègues universitaires pour qu’ils animent des groupes de réflexion. Bénédicte Robert de la DGESCO est membre du jury de l’ANRU et connait très bien le réseau des IREM. Le financement demandé correspond à la ligne budgétaire « développement de la culture scientifique et culturelle des élèves et du citoyen ». Un peu difficile d’avoir à se plier à ces lignes budgétaires de l’ANRU et l’appel d’offre n’était pas complètement rédigé… Il s’agit d’un co-financement (50-50) : les 3000 h DGESCO assureraient les 50% ADIREM.
Actualité DGESCO / DGESIP / ÉSPÉ
- Le projet de convention tripartite ADIREM - DGESCO - DGESIP est à la relecture à la DGESCO. Il est basé sur un financement commun DGESCO (les 3000 heures actuelles, ou plus…) et DGESIP (heures universitaires et financement du réseau).
Les rectorats n’ont pas d’argent pour payer les animations de stage et donc ouvrir des stages. La DGESCO ne peut rien y faire sauf en assurant la promotion des IREM auprès des rectorats pour vanter la qualité des formations proposées. Il faut donc préparer une plaquette de promotion nationale du réseau à destination des rectorats, et des ESPE qui devraient prendre la main pour la formation initiale. L’édition de cette brochure serait financée par la DGESCO. Jean-Marc Patin s’occupe du premier jet (faire figurer Publimath en bonne place !).
- Rapport de la rencontre entre Fabrice Vandebrouck, Jacques Ginestié (président du réseau des ÉSPÉ) et Jean-Michel Jolion (DGESIP) le 19 juin.
Jean-Michel Jolion voulait rassembler autour d’une même table les différents acteurs (les maisons des sciences étaient invitées tout d’abord) de la formation des enseignants. J. Ginestié connait très bien l’IREM de Marseille, qui a de bonnes relations avec l’ÉSPÉ, après l’insistance de Lionel Vaux. J-M. Jolion a été heureusement surpris de la bonne synergie et inter-connaissance de ces acteurs. Jacques Ginestié compte également sur un financement pour son réseau. Un accord cadre de collaboration entre l’ADIREM et le RÉSPÉ va être signé au niveau national, ce qui permettra de le décliner localement.
Les moyens financiers et humains (services universitaires) des groupes mixtes universitaires ÉSPÉ et des groupes IREM alimentent le travail en amont contribuant à la formation initiale, à la formation des cadres de l’éducation nationale et aux stages de formation continue proposés PAF. Le réseau des ÉSPÉ a des reliquats de la CD-IUFM, contrairement à l’ADIREM. Certains travaux (traitements de vidéos de colloques, numérisationdes revues et brochures) pourraient être menés par des emplois mutualisés.
Concernant la formation initiale des Professeurs d’École : Jean-Michel Jolion déclare que les licences doivent être davantage pluri-disciplinaires et ne pas faire une licence spécifique pour ces débouchés. En Europe, il est rare que les étudiants attendent 3 ans après le bac pour s’orienter vers une formation PE.
- Préparation d’une rencontre avec le bureau du réseau des ÉSPÉ le 25 juin. Quel discours tenir ?
Les universitaires qui travaillent aux masters MEEF ont vocation à venir travailler avec l’IREM.
Quels IREM travaillent dans la formation initiale ?- Strasbourg : 50% mais le responsable du master MEEF, Philippe Nuss ancien directeur, ne participe plus du tout à l’IREM. Dans le texte d’habilitation de l’ÉSPÉ, le partenariat IREM-ÉSPÉ est clairement mentionné. Le directeur nommé a été élu donc la machine est à relancer. L’équipe de direction est très intéressée et voulait se servir de l’exemple des IREM pour l’étendre aux autres disciplines. Ca ne marchera que si les gens ont des services. Il y a un recouvrement très grand entre les formateurs ÉSPÉ et les formateurs IREM.
- Limoges : 6x3h de séminaires d’initiation à la recherche mathématique au M2 second degré. Les formateurs IREM sont payés comme vacataires.
- Lyon : Groupe jeu 1x3h pour formation « continue » des stagiaires PE, 1x3h formation « diffusion des maths » pour les stagiaires 2nd degré.
- Nantes : Pas vraiment de contacts avec l’ESPÉ malgré les efforts.
- Reims : Fabien Emprin, ancien directeur de l’IREM, est directeur adjoint de l’ESPÉ. Relation avec les enseignants du primaire
- La COPIRELEM touche les formateurs, mais pas vraiment les enseignants du primaire eux-même.
Essai de collaboration avec TI autour de la calculatrice TI Primaire
L’objectif est de faire collaborer des didacticiens avec les IREM en créant des groupes primaires, fonctionnant a priori en dehors des heures de classe, pour développer des ressources pour le primaire. Ce n’est pas toujours facile de fonctionner avec des enseignants du primaire, pour des raisons de temps.
Les ASTEP sont des cadres qui permettent de toucher des classes et des collègues, mais ce n’est pas vraiment de la formation continue ni de la recherche action.
À Montpellier, c’est prévu dans le Plan de Formation, les enseignants sont remplacés dans la classe (2j ou 4j). Ce n’est pas académique mais départemental. Il y a quelques expériences à Nantes, à Lyon (avec la Maison des Mathématiques et de l’Informatique), à Strasbourg (avec la Maison pour la science, Marc Wambst mis à disposition pour un 1/2 service), à Orléans de même. Bordeaux avait fait une proposition d’un rallye pour les profs de math mais le projet a été refusé, car jugé trop matheux, puis relooké par les dirigeants de la maison pour la science. Il y avait conflit avec Cap Science qui cherche à avoir le monopôle de la diffusion des sciences. Les projets mallette ont aussi bien fonctionné même si ce n’a pas été l’occasion d’un rapprochement COPIRELEM/IFÉ.
Comité scientifique : Michèle Artigue
La dernière réunion a eu lieu vendredi 13 juin. Le relevé de conclusion sera bientôt en ligne.
Le thème de la prochaine semaine des maths (16-22 mars 2015) sera « les maths nous transportent ». Bernard Egger (président APMEP) a proposé des activités sur le thème. L’idée d’une conférence de formation en fin de semaine, dans une région différente chaque année et diffusée par visio-conférence a été proposée mais ce n’est pas tout à fait l’idée défendue par l’inspection générale.
Le comité scientifique a pris connaissance des informations apportées par Xavier Buff, membre du conseil supérieur des programmes (CSP), concernant l’élaboration des nouveaux programmes de primaire. Les propositions faites pour le socle commun n’ont pas été retenues par le CSP : les maths présentes ne sont présentes que comme langage. Un texte reprenant les idées du CS pour ce socle va être rédigé et mis sur le portail des IREM. Pour le cycle 2, Pierre Danos (COPIRELEM) devrait être intégré au groupe de préparation pour le socle et les IREM devraient être consultés pour le cycle 3. Pour le cycle 1, le projet est déjà rédigé : les propositions des membres des IREM, dont Marie Jeanne Perrin, n’ont pas été suivies après avoir demandé leur avis.
Les prochaines réunions auront lieu le 5 décembre, le 10 avril, le 29 mai. Invitation de la CII probas-stats pour la première (côté collège, dimension citoyenne de l’enseignement des maths, socle commun) ; discussion avec la revue Repères, qui devient « revue interface » pour l’AERES et dont le CS devient Comité Scientifique, pour fixer les modalités de travail. Le 10 avril, invitation des deux co-responsables de la CII Pop-Maths.
Le débat portait sur les apports possibles du réseau des IREM pour l’enseignement primaire. Le comité scientifique a écouté des exposés d’Agnès Gateau (maitre formateur, responsable du groupe élémentaire APMEP), Serge Quilio pour projet ACE (porté par Gérad Sensevy qui n’était pas disponible à la date de la réunion), Yves Matheron, Pascale Masselot (COPIRELEM), Christine Chambris et Catherine Houdement (membre de la Commission en charge de l’élaboration des programmes du primaire 2002). La discussion a été très riche, grâce à la diversité de regards.
Il faudrait identifier des personnes ressources à la COPIRELEM pour que les enseignants aient des contacts s’ils souhaitent s’engager dans un développement professionnel. Le portail des IREM n’est pas très convivial pour ce faire vue de leur point de vue.
Pluridisciplinarité : les enseignants du primaire ont d’autres compétences (sur lesquelles ils se sentent moins illégitimes et inconfortables) sur les sciences humaines, sur le français,… qui peuvent être des portes ouvertes vers des collaborations.
Xavier Buff trouve le programme très restreint et le socle très général dans ce premier document produit par le CSP. Il faudrait expliciter les choix et les enjeux de l’enseignement, les raisons des changements et donner des indications sur les progressions possibles, la cohérence et les continuité entre les différents cycles, au fil de la scolarité primaire. Il faut les rendre visibles dans les documents ressources en mettant en évidence les passages obligés, et en discutant des choix possibles.
AG de la CFEM du 6 juin 2014
Une réunion est prévue avec l’inspection générale le 2 juillet pour la semaine des maths : l’idée de clôturer la semaine des maths sur le modèle de ce qui a été fait à la BNF cette année, plutôt que de créer un dispositif en plus.
Accès au compte-rendu sur le site de la CFEM.
Yves Ducel : Repères IREM a été confirmé comme « revue interface » par l’AERES. Faut-il anticiper la fin de Topique Édition ? Philippe Lombard est à la fois président, membre du comité de lecture et du comité de rédaction. Son travail n’est pas que technique mais également scientifique : préparation de la copie (coordination, homogénéisation des notations bibliographie, typographie, titrage), mise en page (courbes, dessins, photos etc). Dans le cas de Petit x et Grand N, Denise Grenier a recruté des enseignants payés en heures supplémentaires pour la remplacer, pour faire « les petites mains ». Un secrétariat fait une partie des choses mais pas tout, Denise en fait beaucoup. Ce travail de secrétariat peut être délégué à d’autres IREM mais une proximité physique des personnes est souhaitable... Christine Kazantsev : Grenoble peut prendre en charge à partir du « prêt à tirer » et assurer la gestion des abonnements, du stock etc. Mais le travail d’éditeur resterait à Philippe Lombard. En 2010, la CII avait proposé que l’IREM de Lorraine prenne en charge des tâches administratives, Philippe Lombard gardant la préparation de la copie afin de préparer un partage d’expérience permettant une transition. Mais cette solution avait été refusée par Philippe Lombard. L’ADIREM pourrait racheter la revue aux éditions Topiques (nom + anciens numéros + abonnés)... si le propriétaire voulait vendre. Il y a aussi la possibilité de démarrer une nouvelle revue, ce serait dommage maintenant que Repères est labellisé par l’AERES. Faut-il s’orienter vers une revue en ligne ? Gratuité ? Nécessité d’un serveur et d’une personne au moins : qui paye ? L’ADIREM n’a jamais gagné d’argent avec Repères IREM. Le numéro 100 (juillet 2015) portera sur la définition mathématique ; quel sujet choisir pour le numéro 104 de juillet 2016 ? Si possible prendre un sujet en lien avec les thèmes prioritaires du réseau : popularisation, évaluation, maths-sciences...
Situation de l’IREM Antilles-Guyane
Régis Blache (IREM Antilles-Guyane) : en septembre prochain, l’université Antilles-Guyane va se scinder en 2 (Antilles et Guyane). Il est possible de garder un seul IREM à l’université des Antilles en faisant une convention avec la nouvelle université de Guyane (peut-être délicat dans le contexte de scission) ou de créer un deuxième IREM en Guyane, mais cette université est toute petite et il y a beaucoup de turn-over au niveau des enseignants. La section guyanaise de l’IREM a déjà disparu deux fois. L’université de Guyane a cependant un fort potentiel de développement (volonté de passer de 25% d’une classe d’âge au baccalauréat à 80% comme en métropole). Chaque académie (Martinique, Guadeloupe et Guyane) a sa propre ÉSPÉ.
Régis Blache suit le dossier et tient l’ADIREM informée. La dernière création d’un IREM (compétence de l’ADIREM) s’est faite en Corse.
Bilan des distributions d’heures DGESCO 2013-2014
L’an dernier, le réseau a eu 3.000h nationales. Pour cette année, on en sait pas encore (convention en cours de signature).
La COPIRELEM est d’accord pour travailler sur un parcours M@gistère à condition qu’il y ait des heures à la clef. Ne pas oublier de citer les IREM quand des formateurs participent à la rédaction d’un parcours sur cette plateforme.
Canopé pourrait diffuser des ressources estampillées IREM.
Ne pas hésiter à faire financer les frais de mission des CII par les rectorats. Quelques rectorats bloquaient, un message national permettra sans doute de fixer des règles claires nationales. Encore faut-il que les rectorats aient les finances suffisantes, c’est le même problème que pour les stages IREM qui peuvent ne pas être proposés au PAF faute de moyens rectoraux, le ministère n’y peut rien. Cependant la convention nationale donne le ton pour négocier localement. Les heures globalisées (figées par académie depuis le passage à la LOLF) sont aussi à la merci d’un blocage rectoral et il faut bien-sûr suivre et négocier. Les heures déglobalisées sont négociées en ADIREM chaque année.
Josiane Nervi : Le danger d’une harmonisation serait un nivellement par le bas, insister sur la nécessité d’une convention peut mettre en lumière des diversités et disparités (en terme de moyens financiers, humains et autres) dans lesquelles chaque IREM, dans sa singularité, peut trouver sa niche. Gilles Damamme fait état de financement pour des formateurs du privé par exemple (qui sont venues s’ajouter aux heures globalisées). En Corse il y a des heures, Yves Matheron les a dirigées vers un IPR Corse qui va les utiliser sans IREM support. Dominique Babolosi, Laurent Beddou et d’autres personnes de l’IREM d’Aix-Marseille y interviennent mais ne peuvent pas prétendre à bénéficier de ces heures qui sont affectables à des personnels de l’académie de Corse.
Site web « rallye » (demande d’Animath), mis en place par la CII Pop Math, au sein du portail des IREM ou à l’extérieur ? Le webmestre contacté par Emmanuel Cepa préfère utiliser des outils différents de ceux du portail. Nicolas Saby estime que Cap’Math doit financer le site « rallyes » s’il est extérieur au portail. La CII collabore avec CIJM, APMEP, et autres partenaires... qui organisent ou co-organisent une partie des rallyes. Contenu : carte interactive, caractéristiques, analyse pédagogique ?
Financement des animateurs au salon des jeux du CIJM
À propos du CIJM, Jean Marc Patin indique que le ministère a donné (au dernier moment) des ordres de mission sans frais aux enseignants qui ont participé à l’organisation ou l’animation du salon des jeux mathématiques (organisé à Paris en mai), ce qui a entraîné des frais inattendus pour ces personnes. Les IREM locaux peuvent prendre en charge les frais de leurs animateurs. L’ADIREM doit-elle intervenir auprès du ministère pour qu’il soutienne plus franchement ce genre de manifestation ? L’ADIREM va d’abord demander au CIJM s’il souhaite qu’on le soutienne !
Une proposition de texte : L’ADIREM a participé à de très intéressants débats sur la popularité des mathématiques, convoqué par l’inspection générale de mathématiques. Les IREM sont en effet pertinents, non seulement dans le cadre de la formation continue mais également en tant qu’acteurs de dispositifs de diffusion de la culture scientifique et mathématique. Une réflexion sur la question ne peut aller sans un soutien de l’existant qui va dans la bonne direction et qui fonctionne. La manifestation phare dans ce cadre est le salon des jeux mathématiques, dont la quinzième édition s’est tenue à Paris fin mai. Des milliers d’élèves et d’adultes s’y sont enthousiasmé pendant quatre jours sur des mathématiques ludiques et engageantes. Ce salon est devenu un rendez-vous incontournable pour les amoureux des mathématiques en France et à l’étranger. De nombreux formateurs IREM participent bien sûr à cette manifestation. Quelle n’a pas été leur surprise d’apprendre, à quelques jours de la manifestation, que leurs frais de mission n’étaient pas remboursés, contrairement aux années précédentes. Ces frais de mission ont dû être supportés, soit par les individus eux-mêmes, qui ne reçoivent pourtant aucune aide et prennent sur leur temps propre, soit par leur IREM. Nous demandons au ministère de soutenir clairement et de manière opérationnelle le CIJM et ce salon en particulier, pour en assurer la pérennité et le bon fonctionnement.
Répartition des heures déglobalisées : premières discussions
Proposition de règles d’attribution des heures nationales (doc joint)
Rappel : même si c’est possible techniquement, on avait décidé de ne pas donner des heures déglobalisées à des enseignants du supérieur.
Publimath 108h (?54 par animateur)
12h par revue interne : miroir des maths, feuille de vigne, clairon
Actions prioritaires
du réseau : entre 30 et 60h pour un groupe (entre 6 et 18h par animateur)
Webmestre rallye-math (Alain Gérald) 18h
Organisation des colloques CII en 2015 : COPIRELEM à Besançon 36h, CORFEM (à voir), colloque Pop’math à Toulouse 36h (a priori pour deux organisateurs locaux).
La gestion des colloques IREM pourrait se faire avec Sciencesconf.org, outil du CNRS afin de s’éviter de réinventer des outils manuels à chaque fois et de permettre une visibilité nationale. L’outil permet de gérer planning, inscriptions, diffusion des informations…, mais aussi gestion des propositions et révisions d’articles ou d’ateliers, ainsi que la publication d’actes.
Revues du réseau : Repères, petit x, Grand N, 45h par revue et ?18h par animateur. Proposition : passer à 36h pour petit x et Grand N car le comité scientifique est assuré par des universitaires.
Nos revues sont au service de la formation initiale et continue. Les ESPÉ en bénéficient assez directement. La charge ne pourrait-elle être partagée ? Ces revues seraient alors des revues du réseau des ESPÉ ? Il faut en discuter avec l’IREM de Grenoble. Des choix coûteux (MS Word, Xpress ?) doivent-ils être supportés par la collectivité ?
Les heures déglobalisées doivent être réparties/votées à l’ADIREM de septembre. Il faudrait de l’ordre de 1000 heures pour l’ensemble des responsabilité des actions nationales. Il resterait donc 2000 heures pour des actions plus locales : ne pas oublier les heures de soutien ou rattrapage à quelques IREM n’ayant pas d’heures globalisées ou des heures globalisées non reconnues par leur rectorat ; l’avenant de la convention DGESCo a permis de régler les problèmes à Besançon et à Paris Nord. L’IREM d’Antilles-Guyane va demander des heures à son rectorat.
Images des maths et ressources pédagogiques
Christian Mercat est responsable d’une rubrique d’Image des maths qui consiste à « verdir » (piste verte) les articles existants pour les rendre plus facilement utilisables en classe. Les revues internes du réseau pourraient proposer des articles ou servir de pépinières d’auteurs pour cette rubrique. C’est une occasion de rendre plus visibles et de valoriser nos publications et nos sites, plutôt que de perdre de l’énergie à alimenter d’autres sites que ceux du réseau.
Actions prioritaires du réseau pour 2014-2015
Propositions : Lycée Pro, proba-stat, Math-info, Math-science, évaluation, production de parcours M@gistère (qui s’ouvre aux PCL après PE) et FUN (Mooc, vidéos de math)
Il faut inciter les CII et les groupes IREM (ex. Poitiers : grandeurs ; Rennes : démarche d’investigation) à proposer des parcours M@gistère, éventuellement avec des heures DGESCO.
Unisciel a un appel à projet permanent pour la transition lycée-université et les tests diagnostiques d’entrée en L1. Il est en particulier très demandeur de parcours de licence adapté à une université (pédagothèque).
Demandes locales :
Deux groupes (math-science collège, math LP) à Brest
LP en Lorraine, à Strasbourg, à Rennes
Évaluation à Lyon (mais une mauvaise coordination avec l’IFÉ a provoqué de la déperdition)
Lycée-Université peut-être à Reims, à Strasbourg, à Lyon
La brochure algorithmique de la CII lycée est en cours d’impression à l’APMEP.
Le réseau Canopé a vocation à publier les productions des CII comme par exemple la COPIRELEM
Malheureusement, la collaboration avec la librairie Cassini ne fonctionne pas vraiment, ce qui limite nos possibilités de diffusion des brochures du réseau.
La numérisation des brochures est à continuer. Malheureusement, il n’y a pour l’instant personne au bout de l’adresse mail pour gérer la récupération des fichiers pdf et le lien sur les fiches publimath…
À Lyon, la bibliothèque IREM est poussée hors des murs du département de maths. Christian Mercat a demandé et obtenu à cette occasion des moyens pour numériser et océriser les brochures du réseau des IREM dans le cadre de Persée de son département de mathématique. Le département de maths de Lyon va rénumérer quelqu’un pour assurer ce référencement.
Financement des rallyes par Cap’maths
Envoyer les états de coût à Fabrice Vandebrouck, y compris pour les rallyes qui n’étaient pas dans la première mouture. Paris et Lyon ont reçu l’argent mais celui-ci a tendance à rester bloqué dans les universités… Il faut faire attention aux conventions dont les récipiendaires finaux doivent être signataires, en particulier si ce sont des associations, pour éviter les blocages actuels.
Fabrice Vandebrouck envoie un mail pour clarifier les choses…
Attractivité des mathématiques
Ce texte est un premier jet de Gilles Damamme comme contribution de l’ADIREM et du réseau des IREM, à la réflexion de la CFEM sur le thème de l’attractivité des mathématiques.
Jean Marc Patin a proposé une grille dans un esprit différent du texte de Gilles Damamme.
La pensée d’une assemblée est constituée de manière non uniforme, aussi ce texte est teinté de mon opinion personnelle. Dans la première partie, j’essaierai de dégager ce qui me semble consensuel, la deuxième partie est plus personnelle.
Tout d’abord, je rappelle quelques points du texte de Michèle Artigue, présidente du comité scientifique des IREM : elle commence par rappeler les limites de l’entrée par l’attractivité. Voici quelques extraits de son analyse :
« On empile l’enseignement de notions sans que les élèves sachent à quelles questions elles peuvent bien répondre. Les programmes sont remplis depuis des années de belles déclarations et injonctions concernant les pratiques pédagogiques à mettre en œuvre, mais elles ne se concrétisent guère plus qu’avant dans la réalité des classes ... »
« Il ne faut pas oublier qu’une des causes importantes d’échec dans les populations défavorisées est la non compréhension des codes et des implicites des jeux scolaires, ... »
« … mais de didactique sachant exploiter les nouveaux moyens dont elle dispose, en s’appuyant ... sur les connaissances capitalisées par le biais de la recherche et des expérimentations contrôlées. Et il y en a !.. »
À propos du dynamisme du périscolaire :
« ces actions ne se limitent pas à la recherche de talents mathématiques, …. Elles sont plus orientées vers une vision plus collaborative que compétitive des mathématiques. »
« C’est dans cet esprit que l’ADIREM a décidé de refonder la commission inter-IREM Rallyes et Jeux et procède actuellement à un recensement de toutes les activités de popularisation des mathématiques menées dans les IREM et que des recherches se sont mises en place autour des stages Hippocampe. Oui bien sûr, il faut en parler dans les ESPE... »
« cependant il faut éviter que s’installe pour les élèves, une cassure entre des activités périscolaires qui donneraient une image attrayante et valorisante de l’activité mathématique et un enseignement qui, lui, serait à l’opposé. »
À propos des programmes :
« Mais ce n’est pas en changeant les programmes que l’on va changer la dimension cumulative des mathématiques,... »
« il faut aussi prendre acte de la diversification positive des programmes du lycée suivant les filières... »
« nous avons su garder un certain équilibre entre une vision en termes de contenus et une vision en termes de compétences, »
À propos de l’évaluation :
« nous avons une vision de l’évaluation insuffisamment diagnostique et formative, et souvent essentiellement négative. Nous sommes plus sensibles à la distance qui sépare des objectifs à atteindre qu’aux progrès réalisés par les élèves, même ténus, et nous sommes plus à l’aise dans la critique que dans l’encouragement. Cela va au-delà des mathématiques, c’est ancré dans la culture, mais c’est un levier décisif pour éviter le décrochage. »
À propos de la formation :
« La formation continue des enseignants est sinistrée et à repenser complètement. »
« Une des fonctions de la formation continue des enseignants du secondaire devrait être de maintenir leur contact avec des mathématiques vivantes...et en prise avec les problèmes de la société. »
« La formation devrait être pensée pour contribuer à briser l’isolement du métier d’enseignant. »
« La nécessité de rompre avec certaines formes de discours et oppositions simplistes, entre pédagogies transmissives et constructives, entre l’apprentissage de concepts et celui de techniques. Prendre en compte ce que l’on sait aujourd’hui des pratiques enseignantes, de la façon dont elles se forment et évoluent, et du travail de l’enseignant. »
Divers témoignages :
Il a plus de gens et de jeunes qu’on pense qui sont intéressés par les mathématiques et on ne leur dit pas assez que c’est bien, on ne les encourage pas assez à aller dans cette voie. Il y a aussi plein de jeunes qui ont d’autres potentialités que les mathématiques : qu’ils n’en soient pas dégoûtés, ni rabaissés ni considérés comme nuls.
Je suis aussi étonné des facultés d’apprentissage des jeunes qui, pourtant, bloquent dès qu’on essaie de leur inculquer un savoir formaté « scolaire »
Dans les IREM et ailleurs, ce qui marche : les rallyes (qui plaisent beaucoup et mettent plus l’accent sur la coopération que la compétition – à quand un rallye transdisciplinaire comme Toulouse le fait ?, les jeux mathématiques (on réduit la distance entre le cours de maths et le jeu avec la notion de « serious games »), l’histoire des mathématiques et des mathématiciens (à condition qu’il y ait une volonté de se mettre à la portée du public), commission popularisation des mathématiques (Action « passage » à Orléans), voir aussi le site « Images des mathématiques » du CNRS et plein d’autres ...
L’enseignement des mathématiques est un chantier permanent, dont les contours se modifient sans cesse. Principaux changements : la classe d’âge au bac, les changements sociaux, l’image de la science, changements des moyens de calcul et de la technologie, le modèle économique, Internet, place grandissante des médias dans la culture des jeunes. Le colloque dédié aux TICE organisé au mois de Juin à Montpellier témoigne de l’intérêt des IREM à ces dernières questions.
À propos de la popularisation :
Il a été question plus haut de la distance entre la vulgarisation, la popularisation des maths et le cours traditionnel : comment réduire cette distance ? Comment une activité de popularisation, de vulgarisation peut-être être réinvestie ? Quelles passerelles vers le cours de mathématiques ? Il est aussi important de cibler le public lors des actions de popularisation : l’exemple des pistes (rouge, bleu, verte … du site Images des maths) est une bonne idée. L’aspect sociologique est aussi important.
À propos de la recherche sur l’enseignement et la didactique :
La didactique des mathématiques est une science jeune (Kuzniak)
Au niveau de la formation initiale, il y a peut-être trop de théorie dans l’enseignement de la didactique. De la même manière que beaucoup d’élèves se demandent « les mathématiques, à quoi ça sert ? » Beaucoup de stagiaires M2 se demandent, « la didactique, à quoi ça sert ? ». À ce propos, certains de mes collègues universitaires considèrent que être un bon professeur est quelque chose d’inné, au pire qu’on acquiert avec de l’expérience. Si une théorie didactique offre au professeur une bonne grille d’analyse d’une situation, l’utiliser, mais il est important qu’une théorie -si riche soit-elle- ne constitue pas un carcan.
Il est important de rendre accessible les travaux des didacticiens aux non-didacticiens. Il y a des avancées en ce sens (dans les IREM où se côtoient les didacticiens et les non-didacticiens), Michèle Artigue (et plein d’autres), Repères, Petit X, Grand N, les commissions inter-IREM ont contribué à ces avancées.
Il est important de trouver des situations où les démonstrations se justifient. Le débat scientifique (Legrand) en est une bonne illustration.
À propos des TICE :
Importance de s’adapter aux nouvelles technologies (tout en faisant du « Slow » et du « durable » et en évitant les écueils de la marchandisation). _ Importance du travail collaboratif (exemple Sésamath), de l’intelligence collective. Repenser l’introduction de l’algèbre à l’aide des TICE, utilisation des tablettes.
Plus personnel : donner du sens, répondre à la sempiternelle question des élèves « à quoi ça sert les maths ? »
Lien avec le réel : travail mathématique et consommation (IREM de Basse-Normandie), travail sur les grandeurs (IREM de Poitiers). Enjeux politiques qui me semblent importants.
Mais ces questions sur le sens amènent à des questions plus générales.
Exemple à propos de ce que dit le réalisateur du film « Comment j’ai détesté les maths »
http://www.cfem.asso.fr/actualites/comment_deteste_math
(citation ONISEP sur les métiers de la finance : maîtriser les risques et générer un maximum de profits ?)
Il y a confusion entre les mathématiques et leur instrumentalisation
Les mathématiques sont un outil. Quid des axiomes ? Certains mathématiciens s’en moquent, ce qui leur importe, c’est la cohérence du raisonnement.
Les religions ont été instrumentalisées par la politique (comment utiliser un message initialement non-violent pour justifier une guerre).
Les mathématiques sont instrumentalisées (par exemple par la finance ou l’économie) pour ériger une politique, des modèles économiques ou philosophiques (scientisme) au rang de vérités presque d’ordre intangible.
Elles sont aussi instrumentalisées pour donner un aval scientifique par l’intermédiaire des statistiques aux recherches en sciences et en sciences humaines. Si une étude statistique peut apporter du sérieux à une étude, il y a toujours un danger à se servir des mathématiques dans ce cadre pour conférer une valeur de vérité à une étude sans examiner la modélisation et le protocole de l’étude.
Il y a ici une confusion entre l’impression d’exactitude (relative) qu’on peut avoir en faisant des mathématiques avec un ensemble d’axiomes semblant en cohérence avec la réalité et la non-exactitude des modèles (même s’ils comportent plein de maths).
Prendre conscience de nos limites : L’impossibilité de trouver un carré dont les côtés et la diagonales sont entières, de trouver (en général) des solutions d’une certaine forme aux équations de degré > 4, l’impossibilité de résoudre tous les problèmes (Gödel), l’hypothèse du continu (Cohen), l’idée de résoudre tous les problèmes (même les plus simples) avec les ordinateurs (Problèmes NP et voyageur de commerce).
Relier les mathématiques aux question philosophiques mais pas uniquement en terme de raisonnable, mais aussi d’intuition, abstraction et de symbolique, sans oublier le chemin du plus abstrait vers le plus concret.
Travail sur le corps : l’informatique met en avant le visuel.
Quid de l’auditif, du kinesthésique, de l’olfactif ?
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