9 et 10 décembre 2013, Bâtiment Sophie Germain, salle 1005 |
Lundi 9 10h30 bureau de l’ADIREM 14h-18h réunion plénière |
Mardi 10 8h30-12h30 réunion plénière 12h30 bureau de fin d’ADIREM-rédaction du relevé de décisions |
Ordre du jour et relevé de décision
Points à l’ordre du jour
Accueil des nouveaux directeurs
Actualités du réseau
Comité scientifique des IREM
Point sur projet de numérisation massive des ressources IREM
Revue Repères IREM et Topiques
Rapport d’activités du travail d’Olivier Roizés : bilan sur le travail d’analyse des bases de données GAIA
Recensement des ressources périscolaires et lancement de la nouvelle CII « pop’math »
Financement Cap Math pour les rallyes et jeux 2013/2014
Lundi 9 décembre |
Accueil des nouveaux directeurs d’IREM
IREM de Brest : remplacement de Frédérique Plantevin par Jean-Marc Derrien
Jean-Marc Derrien est
maître de conférences à l’université de Bretagne Occidentale depuis 1995. Son domaine de recherche est la théorie ergodique. Il collabore avec Frédérique Plantevin, au départ avec un travail sur les marées océaniques, puis sur la forme de la Terre à partir d’articles d’Huygens.
Ses enseignements portent sur l’analyse et les probabilités, il a enseigné en prépa capes, agrégation et capes interne. Il propose un stand math à la fête de la science et organise des projections de films mathématiques (chaos,…) en parallèle avec le cycle de conférences de l’IREM de Brest. Il anime actuellement un groupe de proba-stat en lycée.
La nomination de Jean-Marc Derrien à la direction de l’IREM de Brest est approuvée à l’unanimité
IREM de Grenoble : renouvellement de Christine Kazantsev.
Le mandat de direction dure de trois ans et est renouvelable une fois.
Le renouvellement à la direction de l’IREM de Grenoble de Christine Kazantsev est approuvé à l’unanimité, moins une abstention (voix de Christine).
L’IREM de Grenoble est sollicité pour participer à la maison pour la science avec l’équipe Math à Modeler.
Adoption du compte rendu de l’ADIREM des 23 et 24 septembre 2013
Adopté à l’unanimité.
Présentation et adoption du rapport d’activité 2012-2013 de l’ADIREM
Le rapport de la CII Repères IREM, malencontreusement absent de la dernière version, a été rajouté.
Ce rapport est un outil intéressant pour communiquer entre nous et vers l’extérieur. En particulier, les CII peuvent aller y voir l’existence de groupes potentiellement reliés à leurs travaux.
Actualités du réseau
Constitution en GIS, état d’avancement (Fabrice Vandebrouck)
Le GIS a été voté par le CA de l’université Paris Diderot.
Cependant, le service juridique de l’université de Montpellier a fait une remarque qui a obligé à changer le texte. Ce texte modifié a été ré-envoyé aux quatre autres universités (Dijon, Lyon, Montpellier, Brest) pour signature.
Le texte du GIS est disponible sur le portail des directeurs. Après signature des cinq premières universités, il doit ensuite être validé par les CA des universités des autres IREM pour adhésion. C’est à chaque IREM de faire une demande d’adhésion au GIS.
Budget du réseau : état des dépenses 2013 ; demande du financement 2014 à la DGESIP (Fabrice Vandebrouck)
Il reste 3.000€ sur le budget 2013. Cette somme a été versée, via une convention, à l’IREM de Montpellier pour le finacement du séminaire de l’ADIREM en juin 2014.
La présidente de Paris-Diderot et Fabrice Vandebrouck ont envoyé un courrier à la DGESIP le 29 octobre pour une demande de financement. La réponse est la même que l’an dernier : 0 €. La DGESIP argumente (voir) qu’elle n’a pas financé l’ADIREM en 2012 et 2013 donc qu’elle ne le fera pas plus en 2014. Les 10.000 € versés en 2013 seraient un « rattrapage » d’un colloque 2011 (??).
Que faire ?
Relancer le comité de soutien initié par Dominique Tournès et Evelyne Barbin ?
Maison pour la science : l’université Paris Diderot est sollicitée pour la création d’une MPLS. L’université Paris Diderot demande une contre-partie financière : ce pourrait être un budget pour le réseau des IREM. Les maisons nationales proposent des formations avec prise en charge de tous les frais des stagiaires. Il n’y a en particulier pas de frais d’inscription pour ces stages, contrairement aux colloques CII depuis la « baisse » du budget ADIREM. En tout cas, il faut faire financer les formateurs IREM qui animent des stages dans une MPLS. Deux groupes de l’IREM Clermont-Ferrand (« Blaise Pascal » et « informatique sans ordinateur ») ont chacun 6hTD, financées par la MPLS, pour le responsable du groupe. L’objectif de ces groupes est de développer des formations qui seront proposées par la MPLS. Ce type de groupe n’existe pas dans les autres MPLS.
Les stages en primaire des MPLS ont rencontré peu de public : c’est dû probablement à la conjonction de plusieurs facteurs négatifs. D’abord le changement dans la formation continue en primaire : seulement 6h d’animation pédagogique en présentiel dont 3h obligatoires. Ensuite, la plupart des formations se font à distance, ou ont lieu le soir ou le mercredi après-midi pour éviter d’avoir à trouver des remplacements.
Pourtant le corps de remplacement existe encore en primaire mais il est actuellement monopolisé par le remplacement des stagiaires en formation.
Se rapprocher des ESPÉ, mais quel budget auront-elles ??
Compte rendu du rendez-vous à la DGESCO en octobre, actualisation 2013/2014 de l’annexe de la convention (Frédérique Plantevin et Fabrice Vandebrouck)
Frédérique Plantevin a envoyé un compte rendu par mail en novembre à la liste de diffusion dirirem. L’annexe de la convention 2013/2014 contient les heures DGESCO globalisées par académie, les heures déglobalisées, les axes prioritaires de travail et le demi-équivalent temps plein (transformé en heures).
La convention pour le projet Mallette n’avait jamais été signée, ces heures sont dorénavant intégrées à la convention ADIREM-DGESCO. À noter que les heures mallette (450h) peuvent rémunérer des enseignants premier degré (LOLF 140).
Au total 3.000 heures (à 40 €) à répartir pour le réseau.
Les informations contenues dans cette annexe permettront éventuellement de récupérer les heures des IREM fermés (Corse, Amiens). Cette transparence facilitera les relations avec les rectorats « récalcitrants » (quelques IREM ne touchent pas ces heures globalisées : Paris Nord, Paris Diderot, Besançon).
Bilan de la répartition des heures DGESCO déglobalisées (Fabrice Vandebrouck, Frédérique Plantevin)
La répartition des heures par académie devait être envoyée à la DGESCO pour le 5 décembre. La liste est nominative et disponible sur le portail.
Quelques arbitrages ont dû être faits :
18h ont été accordés pour l’organisation du colloque TICE à Montpellier en juin 2014 ;
18h par animateur ont été accordées à six personnes participant à la nouvelle CII Pop’maths.
Pas d’heures pour la numérisation, mais faute de candidat-e.
450 h pour le projet mallette (360 étaient données par la DGESCO).
360 h de soutien à l’IREM Antilles-Guyane.
48h pour les publications.
933 h de soutien pour les groupes travaillant sur les thèmes prioritaires (logique : 66h ; maths-sciences : 219h ; évaluation : 78h ; proba-stat : 294h ; MPS : 36h ; LP : 240h).
Fichier « règles d’attribution des heures DGESCO » pour les années suivantes (distribué sous format papier lors de la réunion)
Pour rappel, les heures DGESCO ne permettent pas de financer des enseignants-chercheurs.
Pour faciliter la répartition des heures DGESCO déglobalisées, on pourrait retenir quelques principes, comme par exemple :
- 36 h pour une responsabilité CII, possibilité d’un 2e responsable ;
- Organisation d’un colloque CII : historiquement 36h pour les colloques COPIRELEM. Possibilité de donner des heures à un enseignant du secondaire impliqué dans l’organisation d’un colloque et non co-responsable d’une CII, mais soumise à un accord de l’ADIREM ;
- 108 h pour Publimath ;
- Soutien à un groupe relevant des thèmes prioritaires du réseau : faut-il mettre des règles ? Un groupe qui se crée n’a pas forcément les mêmes besoins qu’un groupe qui finalise un travail.
La discussion est ouverte, aucune décision n’est pour l’instant prise.
Point sur le planning des C2I et les colloques du réseau (Nicole Bardy)
La CII épistémologie n’organise pas de colloque cette année, mais encourage ses membres à participer à la 7e université européenne d’épistémologie et d’histoire de l’enseignement des mathématiques au Danemark. Cette CII demande une aide financière pour le déplacement des gens qui iraient à cette université. En l’absence de budget pour 2014, l’ADIREM re-transmet cette demande aux directeurs d’IREM…
Quelques changements de dates dans des réunions de CII : voir le calendrier.
Séminaire 2014 à Montpellier (Nicolas Saby)
Les colloques TICE et collège se déroulent en parallèle avec le séminaire.
Les dates (jeudi 19, vendredi 20 et samedi 21 juin matin) correspondent à celles des épreuves de baccalauréat. Il est donc difficile de trouver un lycée d’accueil, or faire le séminaire dans un lycée permet d’obtenir des aides de la région. Une demande d’accueil a été faite au lycée professionnel hôtelier Georges Frèche.
Prévision du nombre des participants : 140/150.
Le comité scientifique des colloques TICE et collège a préparé un programme qui parait un peu chargé pour l’instant.
Logement : les internats des lycées sont fermés le week-end, ce sera donc plutôt en cité universitaire.
Financement : 3.000 € ont été provisionnés sur le budget 2013 de l’ADIREM.
Thème : la place des TICE dans l’évolution de l’enseignement des mathématiques
Le colloque est inscrit dans les activités locales de l’ÉSPÉ.
Une table ronde est prévue avec une place pour un représentant de la région (si elle finance…) pour ses deux projets phares : l’ENT et un « ordinateur par lycéen ».
Pascal Padilla (CII TICE) suggère qu’un IPR, ou IEN, local participe au conseil scientifique. L’idée est retenue. Nicolas Saby contacte les IPR de son académie. Cela facilitera l’obtention d’ordre de mission sans frais pour les enseignants du secondaire qui voudraient participer.
Tour de table de l’actualité dans les IREM : relations ÉSPÉ, PAF
Le directeur d’une ÉSPÉ est désigné par le ministre, mais le conseil d’école de l’ÉSPÉ donne son avis sur les candidats.
- Paris Diderot : le directeur de l’ÉSPÉ est le directeur de l’ancien IUFM. L’ÉSPÉ est portée par l’unversité Paris 4. Elle n’a pas de pôle FC pour l’instant. Une réunion est prévue, avec Fabrice Vandebrouck, les IPR de Paris et de Créteil (pas ceux de Versailles) et le directeur de l’ESPÉ pour discuter de la FC de l’an prochain. L’IREM de Paris Diderot répond aux PAF des académies de Paris, de Créteil et de Versailles. Chaque académie paie un tiers du stage (2500€) à l’IREM qui rémunére ensuite ses animateurs. Moins de stages ont été pris cette année (une dizaine). Il y a cependant de moins en moins de concertation inter-académique. Les stages deviennent académiques et ne sont plus co-financés.
- Nantes : Le directeur de l’IUFM part à la retraite. Deux candidats locaux et quatre candidats extérieurs. La situation de l’IREM est précaire : pas de décharge de direction, plus d’heures universitaires, budget non pérenne.
- Caen : IREM financé par l’UFR sciences (5.000€), peut-être une rallonge en fin d’année… ÉSPÉ : le directeur actuel devrait être reconduit.
- Montpellier : l’ÉSPÉ est dans le PRES. Le conseil de l’ÉSPÉ est élu (avec une liste d’électeurs choisis par le recteur…), pas encore de directeur. Parmi les candidats, il y aurait un ancien recteur de l’académie. L’ex-IUFM devient une composante UFR au sein de l’université. Le nouveau recteur veut intervenir sur les formations M1 et M2, qui ne font pas assez appel à des professionnels à son goût. L’IREM est un service de l’UFR des sciences. Formation continue : l’IREM propose des stages au PAF. Les formations sont payées par le rectorat, donc l’IREM n’apparait pas comme formateur au niveau académique.
Formation continue (soutenue par le recteur local) : mettre l’accent sur la culture commune (de la maternelle à l’université) avec des formations locales, ce qui supprime les frais de déplacement, mais le choix des formateurs est alors plus limité…
Formation 1er degré : dix jours en 2002 par un groupe de l’IREM de Montpellier, maintenant réduit à deux jours. Les moyens FC sont transformés en moyens formation initiale. - Rennes : l’IREM est intégré à l’UFR maths. L’ÉSPÉ (Rennes et Brest) est dans le PRES, le conseil d’école est élu. Trois candidats à la direction : un IPR physique (ancien CARDIE de l’académie), 2 extérieurs (dont un de l’université catholique d’Angers), l’avis du conseil d’école est remonté au ministère (mais non connu). Les étudiants M1 MEEF sont inscrits à l’ÉSPÉ. PAF : 1 seul stage de 2 jours pour 2014, mais il n’y avait plus eu de stage IREM au PAF depuis 2 ou 3 ans.
- Lyon : conseil d’école de l’ÉSPÉ élu, il conseille l’actuel administrateur provisoire (Alain Mougniotte, ancien dir. IUFM) comme directeur de l’ÉSPÉ. Les étudiants de M1 sont inscrits en maths. En M2, ils devraient être inscrits à l’ESPÉ. Le service pédagogique universitaire de Lyon n’est pas vu comme un partenaire naturel de l’ÉSPÉ.
- Paris Nord : service commun, mais devrait être intégré à l’ÉSPÉ.
- Dijon : pas de décharge ou prime pour la direction de l’IREM
- Lorraine : pas de décharge ou prime pour la direction de l’IREM. Bénéficie d’heqTD pour les groupes. L’IREM est intégré à l’ÉSPÉ (financièrement au 1er janvier 2014), mais reste physiquement au sein de l’UFR sciences. ESPÉ : conseil élu. Candidat : au moins l’administrateur provisoire qui est l’ancien directeur de l’IUFM. Les étudiants de M1 sont inscrits dans les composantes, ceux de M2 seront inscrits à l’ÉSPÉ.
- Grenoble : décharge direction de 48h, décomptée des heures eqTD de l’IREM (480 heqTD en présentiel devant étudiants master). ÉSPÉ : conseil d’école élu. Plusieurs candidats, le plus probable est une femme venant de STAPS. MPLS en cours de création
- La Réunion : le conseil d’école de l’ÉSPÉ est élu et l’administrateur provisoire (=ancien directeur d’IUFM) devrait être nommé comme directeur. L’IREM est intégré au laboratoire informatique et mathématiques. Dominique Tournès est administrateur provisoire de l’IREM avec pour mission de refaire les statuts en lien avec tous les changements institutionnels actuels. Une fois ces nouveaux statuts faits, il faudra établir une nouvelle convention avec le rectorat pour le maintien des 24 HSA actuelles. L’ÉSPÉ s’occupe de la FI en 2013-2014 et verra pour la FC plus tard. L’IREM a pris en charge les préparations aux concours internes pour cette année. Le site de l’IREM (spip) était hébergé par l’IUFM et il est difficile actuellement de trouver un autre hébergement pour le site : le logiciel spip est jugé trop vulnérable par les services informatiques de l’université.
- Rouen : le conseil d’école de l’ÉSPÉ est élu. L’IREM est un service de l’UFR sciences. Il va déménager vers le labo de maths. Problème de secrétariat : le contrat a été supprimé par l’université suite à la plainte administrative faite par la secrétaire précédente. La situation est un peu compliquée en ce moment, suite à cette plainte (aucunement liée à l’IREM)… Six stages au PAF. Le rectorat a demandé à l’IREM de développer son rallye sur toute l’académie. Pas de décharge/prime pour la direction. Pas d’heures pour les enseignants du supérieur. Budget de 12.000 € pour 2014.
- Clermont-Ferrand : décharge transformée en prime (48h) au dernier CA de l’université. Rien n’a été dit lors de ce CA pour les heures universitaires. Statut de service commun.
suite du tour de table le lendemain
Point sur le projet Mallette GSM (Fabrice Vandebrouck)
Les heures ont bien été financées par la DGESCO, mais il n’y a pas de moyens financiers pour la réalisation du matériel. Quelques prototypes de mallettes existent cependant.
Mardi 10 décembre - 8h30
L’ADIREM accueille Aviva Szpirglas (Poitiers) comme représentante de la SMF en remplacement de Sandra Delaunay.
Comité scientifique des IREM : Michèle Artigue
Prochaine réunion du CS : le 13 décembre.
Ordre du jour : le CS reçoit la CII LP représentée par son responsable, Jean-Luc Pernette, et François Moussavou. Le thème maths-sciences étant un des thèmes prioritaire du réseau, le comité étudiera les liens entre l’enseignement de la physique et l’enseignement des maths.
Trois physiciens sont invités : Vincent Parbelle, président de l’union des profs de physique, Pascal Sauvage, Cécile de Hosson (didactique des sciences physiques, Paris Diderot). Michèle Artigue y présentera un état des lieux des groupes IREM travaillant sur le thème maths-sciences (au sens large : MPS, LP, …).
Le président de l’APMEP, Bernard Egger, souhaite mettre en place une nuit des maths en fin de semaine des maths (discussion après le CS du 13 décembre), en particulier autour du film « comment j’ai détesté les maths ». Une discussion s’engage autour de ce film avec des critiques : trop peu de femmes, d’élèves et d’enseignants, focalisation sur les maths modernes. Il ne semble n’y avoir point de salut pour les maths hors des activités périscolaires et des professeurs « superman ». On n’y voit pas les maths enseignées au quotidien.
Une nuit des maths est a été organisée l’an passé à Clermont-Ferrand, elle a eu un beau succès d’estime. C’est aussi le cas du festival « à nous de voir » organisé à Lyon.
En avril, le comité a mis à son ordre du jour le thème de l’évaluation (Paul Drijvers est invité). Le CS souhaiterait inviter des représentants des groupes IREM travaillant sur l’évaluation (Paris Diderot, Toulouse, Besançon), mais on se heurte au problème du financement des déplacements… Il faudrait peut-être envisager une visioconférence ?
Rencontre du 21 novembre avec l’Inspection Générale sur l’attractivité des maths : étaient présents Fabrice Vandebrouck et Christian Mercat pour l’ADIREM, Brigitte Grugeon et Michèle Artigue pour le CS. En primaire, les maths restent attractives. Au collège, on observe un léger déclin de cette attractivité, mais c’est vrai pour toutes les matières. Le périscolaire peut aider à développer l’attractivité (rallyes, hippocampe, math.en.jeans…) mais l’enseignement quotidien n’a pas les mêmes libertés.
Les brochures de l’IREM de Poitiers ont été citées et vont être étudiées par l’IG.
Refonte des programmes scolaires : il est envisagé de moins les détailler, mais de les compléter par des documents, afin de laisser plus d’autonomie aux enseignants et aux étudiants. La question du périmètre des maths en collège est évoquée, il est envisagé de créer des modules transversaux (par exemple sur la vitesse). IG : les programmes sont trop cumulatifs ; si on décroche, on ne peut pas se rattraper. Il faudrait des modules qui pourraient être recommencés. Forte opposition des représentants des IREM à ce type d’idée.
La pédagogie inversée a été évoquée : les élèves regardent le cours chez eux, puis viennent en cours pour poser des questions. Mais il faut dans ce cas des ressources… Quelle est également l’efficacité de cette pédagogie auprès de jeunes élèves ?
Problème dans ce cas de l’institutionalisation, du partage des codes de l’école et de la gestion du temps collectif.
Il faudrait peut-être aussi revoir le travail d’inspection pour aider à l’autonomie (relative) des enseignants face au programme : les IPR pourraient travailler avec des équipes pédagogiques, plutôt que d’inspecter une seule personne.
L’ADIREM relayera ses conclusions à Xavier Buff, directeur de l’IREM de Toulouse, président du CNU25, qui est membre du Conseil Supérieur des Programmes.
Michèle Artigue envoie le compte rendu de cette réunion aux directeurs.
Point sur Publimath, sur le recensement des brochures du réseau et sur le projet de numérisation massive des ressources IREM - Christian Mercat
Un projet BSN5 a été déposé mais refusé pour financer ce travail de numérisation.
Il faudrait un coordinateur pour fédérer les travaux de numérisation dans chaque IREM. D’un point de vue recherche en didactique, ce serait intéressant d’avoir accès à ce fonds. On décidera après si on diffuse, via publimath.
Il faut numériser à 600 dpi chacune de ses brochures, et lui donner le nom/numéro de l’URL publimath (sinon, créer la fiche publimath minimale).
Exemple : Les ouvrages de mathématiques dans l’Histoire 2013 est associé à la fiche http://publimath.irem.univ-mrs.fr/biblio/IWH13001.htm qui sera numérisé sous le nom IWH13001.pdf (plus d’info pour cette numérisation). Une brochure a un fichier PDF, mais pas un article qui est contenu dans l’ouvrage que l’on numérise.
La numérisation, via un logiciel de reconnaissance optique de caractère (OCR), sera faite à l’IREM de Marseille quand nous aurons un coordinateur. Cette reconnaissance n’est pas encore efficace à 100%.
Comment trouver un coordinateur ? Ce n’est pas parce que ce sont les seuls que nous pouvons payer qu’il faut forcément s’adresser à des profs. Peut-on faire appel aux services de numérisation ? Cela a un coût qu’il faudrait estimer.
Topiques édition (Philippe Lombard et Michèle Muniglia) ferme dans six mois. Repères-IREM est la revue de l’ADIREM et il va donc falloir trouver un nouvel éditeur. Une demande a été déposée pour que la revue soit classée Interface par l’AERES.
Il y a un peu moins de 1000 abonnements (à 46€) actuellement. Le nombre des abonnements compenserait tout juste le coût d’édition de la revue. Il s’ajoute le problème du financement des réunions du comité éditorial, depuis la chute du budget de l’ADIREM. Petit x et Grand N n’ont que 200 abonnements à 45€ et sont bénéficiaires... Il faudrait vérifier le nombre d’abonnés.
Jean-Robert Belliard (Besançon) est mandaté par l’ADIREM pour prendre contact avec les Presses Universitaires de Franche-Comté (PUFC) en leur donnant un cahier des charges pour l’édition de Repères-IREM et voir quelles sont leurs conditions. Voté à l’unanimité.
Rapport d’activités du travail d’Olivier Roizès : bilan sur le travail d’analyse des bases de données GAIA concernant les Plans Académiques de formation.
Olivier Roizès a repris son travail à temps plein au lycée. Or les requêtes à GAIA commencent à revenir d’une dizaine d’académies (depuis 2001 ou 2010 suivant l’état de leurs archives). Oliver Roizès va intégrer ces nouvelles données dans l’outil qu’il a développé. Nicolas Saby demande à la DGESCO de relancer les académies qui n’ont pas encore transmis leurs fichiers GAIA. On devrait avoir des statistiques à la prochaine ADIREM. L’offre de formation pour les professeurs des Écoles est parfois aussi disponible dans ces premiers retours.
Recensement des ressources périscolaires (Christine Kazantsev)
Christine Kasantsev a fait un recensement des ressources IREM et non IREM (liste disponible sur le coin des directeurs). L’APMEP dispose également de nombreuses ressources sur ce thème.
La demande d’Animath concernant les ressources périscolaires a été discutée lors de la dernière ADIREM. De nombreuses réserves avaient été émises, en particulier concernant l’utilisation de nos ressources par des non-enseignants.
Représentation de l’ADIREM à Animath
L’ADIREM mandate Gwenola Madec (Paris) pour la représenter à Animath.
Lancement de la nouvelle CII « pop’math » (Emmanuel Cépa)
La CII pop’math (popularisation des maths, nom encore provisoire) remplace la CII rallyes et jeux. Une douzaine de personnes étaient présentes à la première réunion et une dizaine d’autres ont marqué leur intérêt.
Deux responsables : Emmanuel Cépa (Orléans-Tours) et Thierry Mercier (Caen).
115 heures DGESCO globalisées ont été attribuées.
Les partenaires « naturels » ont été sollicités : Tangente, Animath, APMEP, Kangourou, CIJM, …
Lors de la première réunion, une présentation des travaux dans les différents IREM présents a été faite.
Pour une meilleure visibilité du travail fait dans les IREM, il va falloir développer le site web : il est prévu un éditorial semestriel, la liste de tous les sujets des rallyes d’une année, une analyse des sujets, les productions de la CII et les actualités sur la vulgarisation, sans dupliquer Animath mais en se faisant le relais du rôle des IREM pour la popularisation des mathématiques.
Rendre visibles les actions du réseau, mais pas les autres, par un portail commun est une bonne idée, mais la remontée des informations au niveau des IREM n’est pas toujours facile à obtenir. Il faudrait, sur chaque site IREM, une rubrique vulgarisation sur laquelle le site de la CII pourrait pointer et commencer déjà le travail par les IREM présents à la CII.
Thèmes d’étude :
- Analyser la diversité des rallyes existants et échanger sur les rallyes « semblables ». Identifier les jeux liés à un concept scolaire.
- Étudier l’interaction entre les jeux et l’enseignement des maths. Peut-on intégrer des jeux dans les programmes scolaires ? Peut-on jouer en apprenant, apprendre en jouant ? Quelle institutionnalisation faire suite à un jeu ? Quelles différences entre jeux coopératifs et jeux compétitifs pour l’apprentissage ? Quelle est la frontière entre jeux, énigmes et… exercices ?
- Faire des mathématiques pour tous (populariser ?). Doit-on envisager des actions vers les parents, vers les enseignants ? Ce sera étudié dans un deuxième temps. Les questions devraient se poser au fur et à mesure du bilan fait sur les rallyes existants.
Prochaines réunions : samedi 25 janvier, samedi 5 avril
Le 5 avril est la journée commune CII : comment faire quand on est dans deux CII ? S’il y a beaucoup de membres communs, faire une CII commune ? Certaines CII profitent de cette journée pour présenter leur travail aux autres. Le principe de cette journée commune est aussi de pouvoir échanger entre plusieurs CII.
Objectifs : proposer un stand de la CII au salon des jeux maths les 22-25 mai à Paris ; éditer une brochure sur les productions IREM avec analyse des jeux et lien avec programmes scolaires ; organiser (ou co-organiser) un colloque en juin 2015.
La CII s’intéresse d’abord aux jeux (pas exposition, film, conférence de vulgarisation, …). Il ne faut pas trop se disperser.
Thierry Lambre : il faudrait aussi développer les liens recherche-enseignement (type math.en.jean, hippocampe, passage). Emmanuel Cépa : cela peut aussi se faire via des jeux. Il faut aussi savoir comment alimenter ce type d’actions.
Il faut également s’appuyer sur les travaux de didactique existants (thèse de Nicolas Pelay : jeux et apprentissages mathématiques) et ne pas oublier aussi le côté ethno-mathématique.
D’autres idées à creuser : le transfert d’animations (une conférence de vulgarisation est-elle faisable par une autre personne que le « créateur » ?).
Financement Cap’Math pour les rallyes et jeux 2013/2014
Sept rallyes ont bénéficié d’un financement cap’math 2012-2013. Les états de coût de cinq de ces rallyes manquent. Animath reçoit les états de coût et rembourse chaque IREM. Il n’y a finalement pas de convention.
Chaque IREM, qui fait un rallye, envoie à Fabrice Vandebrouck quelques lignes pour justifier une extension par rapport à l’année précédente. Cela permettra d’argumenter pour une nouvelle demande de financement cap’math.
Dans les états de coût, il faudra mettre le financement des gens venant à la CII pop’math, les heures DGESCO et les heures rectorales. Pour l’instant, ce n’est pas pris en compte par cap’math. À préciser avec Martin Andler.
Rappel : il faut avancer l’argent, cap’math rembourse la moitié l’année budgétaire suivante. Il faut faire état de dépenses qu’on ne compte pas que Cap’Math rembourse, comme « co-financement ».
- Clermont-Ferrand : baisse de la dotation initiale de 10% (9.000€ actuellement), 1/2 poste secrétariat,
ÉSPÉ : idem IUFM précédent. Les relations entre l’IREM et l’ÉSPÉ sont inchangées. Pour le rectorat, l’IUFM est le guichet unique pour la FC, sauf pour les maths où c’est l’IREM. Le PAF est quasiment vide. Un poste MCF a été publié à l’ÉSPÉ en didactique des maths sans en informer le labo de maths ou l’IREM. Beaucoup de formations par bassin, développées par les IPR. Le rectorat multiplie les formations à distance.
Il faudrait prévoir une discussion au sein de l’ADIREM sur ces types de formation. Quel message envoyer aux CII sur ce sujet ? Trois formations hybrides à Lyon (le rectorat rémunère 3 jours pour 2 jours en présenciel), 1 à Grenoble : les gens ne se sont pas inscrits parce que c’est une formation à distance. L’ADIREM va faire un sondage sur les formations hybrides proposées dans les académies. - Besançon : l’ancien directeur de l’IUFM n’est pas candidat, l’administrateur provisoire (STAPS) l’est. Jean-Robert Belliard fera partie de l’équipe de direction, mais ne pourra mener les deux missions (IREM + ÉSPÉ) très longtemps… .
- Marseille : le directeur de l’ESPÉ est l’ancien directeur de l’IUFM, élection faite. Les relations IREM et ÉSPÉ sont inexistantes.
L’IREM est un service commun avec une décharge de direction de 96h. Quatre services d’enseignant-chercheur. Convention avec le rectorat pour 720 HSE (=720 heures à 40€) en cours de renouvellement. Statuts de l’IREM à refaire. PAF : l’IREM propose des stages qui sont non rémunérés (parce que les groupes sont financés par la convention). 5 stages en 2013-2014. Certains stages sont répétés. - Brest : idem Rennes pour l’ÉSPÉ. L’IREM est un service commun (avec des statuts caducs). Budget non remis en cause mais en baisse. La DGF a aussi fondu. Secrétariat à mi-temps (secrétaire titulaire en congé maladie depuis deux ans). Pas d’accès à GAIA. Deux stages proposés, un retenu.
- Lille : trois candidats à la direction de l’ÉSPÉ, le conseil a donné son avis. François Reicher a prévu de rencontrer le directeur. L’IREM est intégré à l’UFR maths avec des statuts obsolètes. PAF : l’IREM offre de l’ordre de 25 stages par an. GAIA est complétée par les IPR. Les journées académiques ne sont plus au PAF car le rectorat refuse de faire des OM. L’IREM a été contacté par la MPLS pour ouvrir des stages au 1er janvier. Or le nombre de jours stagiaires des journées académiques correspond à l’offre de la DAFOP pour la MPLS… Problème de cohérence de la FC actuellement. L’ÉSPÉ sera le coordonnateur à terme de la FC avec des opérateurs intermédiaires comme les MPLS ou les IREM. Mais tout reste à faire dans les faits. L’ÉSPÉ est sous double tutelle et est donc en partie du côté de l’employeur. Les missions de la FC par l’employeur lui sont donc dévolues. À voir si les crédits du MÉN suivront...
- Orléans : un IRES dont le pôle maths est l’IREM. Michèle Grillot sera directrice de la MPLS (qui ouvre en septembre prochain) et laisse la direction de l’IRES (reprise par un mathématicien). La création de l’ÉSPÉ est assez opaque. Il y a une commission pour la FC où est présent l’IRES. IRES= service commun. 800 HSE par le rectorat, 400 h eqTD par l’université. L’IREM a disparu du PAF.
- Strasbourg : l’IREM est une composante de l’UFR maths. Le budget de l’IREM est une ligne du budget de l’UFR. Subit une forte pression pour que la bibliothèque de l’IREM intégre celle de maths. La bibliothècaire de l’IREM aurait alors en charge la bibliothèque de maths… Secrétaire en arrêt maladie. Historiquement 120h eqTD, en réalité une soixantaine utilisée. Le reste a été attribué au « cercle mathématique » : encadrement d’une quinzaine de lycéens destinés aux classes prépa. ÉSPÉ : administrateur provisoire (démographe), plutôt pilotée par l’administratrice adjointe (STAPS) qui présente le modèle de l’IREM à tout le monde, elle fait partie du conseil de l’IREM de Strasbourg… MPLS : collaboration pour la FC des PE, mise en place d’un groupe collège pour faire des formations MPLS. Les formateurs sont choisis par les IPR !
- Reims : l’IREM est un service commun. ÉSPÉ : liens difficiles. PAF : stages inscrits par l’IREM.
Des exemplaires de la brochure de la SMF (Mathématiques : l’explosion continue) et de la brochure du colloque de Lyon ont été distribués aux directeurs.
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