CR ADIREM 18-19 juin 2011

dimanche 6 avril 2014
par  Plantevin, Frédérique
popularité : 1%

Compte-rendu de l’ADIREM de Reims.

Présents/excusés

Présents

  • IREM d’Aix-Marseille : Lionel Vaux
  • IREM de Besançon : Anne-Marie Aebischer
  • IREM de Bordeaux : Jean-Yves Boyer
  • IREM de Brest : Frédérique Plantevin
  • IREM de Clermont-Ferrand : Alex Esbelin
  • IREM de Dijon : Catherine Labruère Chazal
  • IREM de Grenoble : Christine Kazantsev
  • IREM d’Antilles-Guyane : Jean Vélin et Paul Nuiro
  • IREM de Lorraine : Nicole Bardy-Panse
  • IREM de Lyon : Christian Mercat
  • IREM de Montpellier : Nicolas Saby
  • IREM de Nantes : Jean-Marc Patin
  • IREM de Paris-Nord : Frédéric Clerc
  • IREM de Paris 7 : Christophe Hache
  • IREM de Reims : Thierry Raoux
  • IREM de Rennes : Joëlle Bailet
  • IREM de Rouen : Patrick Frétigné
  • IREM de Strasbourg : Philippe Nuss
  • IREM de Toulouse : Xavier Buff
  • IREM de Basse-Normandie : Pierre Ageron
  • IREM de La Réunion : Dominique Tournès
  • IREM des Pays de la Loire : Jean-Marc Patin
  • Jean-Pierre Raoult, président du Comité Scientifique
  • Représentante de la Société Mathématique de France (SMF) Sandra Delaunay
  • Représentant de l’Association des Professeurs de Mathématiques de l’Enseignement Public (APMEP) : Gérard Coppin

Excusés

  • IREM d’Aix-Marseille : Christian Mauduit
  • IREM de Limoges : Abdelkader Necer (Pascale Sénéchaud qui avait représenté l’IREM de Limoges en mars est également excusée) ;
  • IREM de Nice : Fabrice Guérimand ;
  • IREM de Corse : Catherine Ducourtioux (démissionnaire)
  • IREM d’Orléans : Michèle Grillot

Renouvellement de directeurs.

  • IREM de Clermont-Ferrand : Le CA de l’université de Clermont-Ferrand a validé le remplacement d’Alex Esbelin par Thierry Lambre, professeur d’université de spécialité : homotopie, homologie, K-théorie.
  • IREM des Antilles-Guyane : Jean Vélin présente Paul Nuiro, actuellement son directeur-adjoint. Paul Nuiro a participé au rapprochement avec l’IUFM et le rectorat, a été directeur du département mathématiques et informatique jusqu’à septembre, directeur adjoint de l’UFR de sciences, formateur à l’IUFM depuis 1995 ; il connaît bien le monde universitaire et le second degré. Spécialité : équations aux dérivées partielles numériques.
  • IREM d’Aix-Marseille : remplacement de Christian Mauduit par Lionel Vaux, maître de conférences, directeur-adjoint depuis septembre 2010. Lionel Vaux s’est impliqué dans les stages Hippocampe avec des observations de didacticiens et des élèves de masters d’enseignement, dans le séminaire ADIREM 2010 à Luminy ; il administre les machines du réseau des IREM. Il est intéressé par la mise en place de la spécialité Informatique et Sciences du Numérique (ISN). Spécialité : logique (théorie de la démonstration) et informatique.
  • IREM de Toulouse : renouvellement de Xavier Buff après un premier mandat. Le conseil de l’UFR s’est prononcé pour, ainsi que les animateurs. Xavier Buff fait état de bonnes relations avec l’institut de mathématiques, de liens resserrés avec l’inspection académique, du succès du colloque TICE C3IM. Il a pour objectif d’impliquer l’IREM dans le master enseignement, par exemple lors des stages Hippocampe où les thésards interviendront et promet de participer plus réguli§èrement aux ADIREM. Son directeur adjoint reste André Antibi.
  • IREM de Rennes : remplacement de Joëlle Bailet par Marie-Pierre Lebaud, docteur et professeur agrégé en poste à Rennes 1. Spécialité : initialement analyse numérique, reconversion en didactique. Investie dans l’IREM depuis longtemps, notamment dans WIMS et BRaise (exerciseur en ligne). Élue par le CA le 15 juin dernier ; son statut complique la question de la décharge horaire. Joëlle Bailet en profite pour faire état d’une situation améliorée pour l’IREM de Rennes : l’évaluation conduite par Jean-Pierre Demailly a permis une autorisation d’engagement de 14200€, l’IREM est réintégré dans le contrat quinquennal et doté d’un PPAI (plan pluriannuel d’investissement). La présidence de l’université a proposé d’ouvrir un IRES sur le modèle d’Orléans. L’IREM de Rennes a des projets de colloques (WIMS, COPIRELEM) et va créer un rallye académique de Bretagne indépendant de celui de Caen, réalisé par un partenaire privé. Pierre Ageron (Caen), mais aussi Frédérique Plantevin (Brest) s’étonnent de ne pas avoir été informés de cette dernière décision, qui leur semble critiquable.

Ces quatre candidatures sont approuvées à l’unanimité des présents.

  • IREM de Basse-Normandie : Pierre Ageron signale la fin prochaine de son mandat ; il n’a pas pour l’instant trouvé de successeur.
  • IREM de Corse : situation critique, la succession de Catherine Ducourtioux démissionnaire est problématique pour diverses raisons.

Représentation à la CFEM. L’ADIREM y est représentée par Philippe Nuss, Nicolas Saby, René Cori et deux membres qui doivent être remplacés : Christophe Hache et Alex Esbelin. Christophe Hache y était impliqué au titre de l’ARDM puis de l’ADIREM, ce qui provoquait un conflit de représentation. Il est important que l’ADIREM soit fortement représentée, car la CFEM est une antenne de la CIEM, de l’ICME et de l’EMF. Dominique Tournès estime d’ailleurs que l’ADIREM pourrait également envoyer une délégation officielle à ICME. La CFEM, qui se réunit trois à quatre fois par an et dont la présidence est tournante, est plus une fédération qu’une organisation centralisée ; elle s’est montrée très active dans les débats sur la mastérisation. L’IREM de Paris 7 est sollicité pour trouver un remplaçant parisien, par exemple Frédéric Clerc. Nicolas Saby constate la place décroissante de l’éducation au sein de la société et des matheux au sein de l’enseignement.
Représentation à la SMF Christophe Hache était aussi représentant de l’ADIREM au sein de la SMF. Fabrice Vandebrouck, directeur de l’IREM de Paris 7 en septembre, est pressenti. Cela représente cinq réunions par an le samedi matin.

Comptes rendus des ADIREM
Adoption des CR de novembre et mars à l’unanimité.
Actualités du Comité scientifique.

  • Jean-Pierre Raoult indique que Michèle Artigue le remplacera le 1er octobre 2011 à la présidence du Comité Scientifique
  • Bien que le nombre des membres du Comité Scientifique ne soit pas défini, des renouvellements partiels sont à prévoir fin 2011. Quittent le comité : Jean Dhombres (membre en tant que président précédent), Yves Olivier (Inspecteur pédagogique régional partant en retraite), Guy Rumelhard (biologiste), Sidi Kaber (SMAI). Sont en fin de premier mandat renouvelable : Brigitte Grugeon-Allys (CORFEM) et Daniel Perrin. Sont pressentis Philippe Dutarte (IPR) et Maryline Coquidé (didacticienne de la biologie).
  • Publications du réseau : Jean-Pierre Raoult présente un rapport d’étape sur ce sujet. Les publications sont un critère d’estimation parmi d’autres, comme les stages de formation au Plan académique de formation. Arriver à défendre son IREM au sein de son université ou de son rectorat, avec l’implication des enseignants-chercheurs, une bonne ambiance dans l’académie avec une participation des collègues du secondaire, est certainement à prendre en compte, ainsi que la diffusion sous d’autres formes. Attention à l’évaluationite : créer les outils pour nous faire battre en nous alignant sur des pratiques d’évaluation qui ne sont pas pertinentes chez nous « avec comité de lecture » vs « autres publications ». Attention à la séparation entre les publications de recherche vs les publications de formation et la diffusion. La politique éditoriale est un critère intéressant, mais le public en est un, l’objectif en est un autre, prof/formateurs/grand public, le tirage... Qu’allons-nous faire avec ce catalogue, quel est son but ? Diversité des propositions en réponse au questionnaire, papier ou en ligne. Publimath et Navirem (ex publirem). NavIREM est tombé en désuétude, quelles évolutions, intégrations, perspectives ? L’arrivée de l’informatique a désorganisé les catalogues de publication qui sont souvent parcellaires pour les années ’90. Jean-Louis Maltret : numérisation de la production des IREM voir le relevé de conclusions du 20 mai 2011 avec un mode d’emploi ?PJ au point 4 ?Note de J.L. Maltret Numérisation des publications des IREM ??
    Le questionnaire est jugé insuffisant, puisqu’il n’a pas été compris de la même manière par les différents IREM. La classification est insuffisante : distinction entre diffusion interne aux IREM, site ou fascicule, et hors du réseau des IREM, acceptation extérieure soumise au « feu » du regard des pairs. Jean-Pierre Raoult retourne à chaque IREM la liste de ses publications qu’il a fournie complétée de questions plus précises de façon à lever certaines ambiguïtés et préciser les rubriques. Certaines publications internes sont revues, d’autres sont moins exigeantes mais externes ; la qualité n’est pas forcément corrélée à externe/interne. Cependant une bonne pratique est la politique des préfaces : Solliciter un regard extérieur en proposant une tribune. Le statut des différentes revues dans lesquelles les IREM publient est précisé :
  • Repères, Petit x, Grand N et brochures, certaines publications APMEP et Ellipses : interne
  • Bulletin vert, Plot (APMEP), ARDM vues comme externes,
  • Contributions de colloques et ouvrages collectifs :
  • Publications de CII : interne
  • Internationaux ou autres : externe. Presses Universitaires (Rennes ou Franche-Comté) sont externes : deux avis d’experts.

Relations avec le MEN – DGESCO.

Au sein de la DGESCO, la MIVIP (Mission à la valorisation des innovations pédagogiques) est devenue DRDIE (Département recherche et développement en innovation et expérimentation), dirigée par Mme Bénédicte Robert. Notre interlocuteur y est désormais Jérôme Teillard. Ces changements ainsi qu’une sollicitation de la DGESCO en mars concernant la mallette pédagogique en grande section de maternelle ont retardé la signature de la convention malgré une réponse immédiate de notre part. Elle est désormais envisagée en juillet.

La sollicitation de la DGESCO concerne l’extension d’un projet cycle 2 CP/CE1 et apprentissage de l’arithmétique - projet porté par des psychologues et qui fonctionne déjà - à la grande section de maternelle. L’IFÉ et la COPIRELEM ont répondu à l’appel d’offre ainsi que le CREAD de Rennes (avec l’IFÉ). Pour le projet de la COPIRELEM, il s’agit de valoriser les ressources existantes par la création de documentation d’appropriation par les enseignants. Des groupes de six personnes IUFM / COPIRELEM / IEN se constituent dans trois IREM pilotes : Aquitaine, Toulouse, Marseille. Dans les autres académies, il est important de contacter les chargés de missions académiques sur l’enseignement des mathématiques dans le primaire qui ont été nommées, et de se faire connaître d’eux pour leur fournir du matériel et construire un réseau.
Le 28 avril, Jean-Pierre Raoult (représentant les IREM) ainsi que Pascale Masselot et Luc Trouche (de l’IFÉ) devaient être reçus par à la DRDIE par Mme Bénédicte Robert et M. Jérôme Teillard. L’IFÉ a été reçu en premier, à midi au lieu de 10h, puis Mme Robert s’en est allée. Jean-Pierre Raoult a été reçu par le seul M. Teillard à 14h au lieu de 11h. Il regrette la désinvolture de cette attitude.
Le DRDIE demande qu’un correspondant (qui pourrait être un IPR) soit désigné par chaque IREM pour favoriser les relations entre l’IREM et les instances académiques. La plupart des IREM n’ont pas encore répondu. Certains le font en séance : Antilles-Guyane propose un IPR par rectorat, Lyon propose Denise Courbon, Versailles : le correspondant pédagogique est beaucoup moins opposé aux mathématiques, Strasbourg : l’IPR veut bien, bonnes relations mais demande un papier officiel du DRDIE/DGESCO.
Il est fait remarquer que l’on n’est pas forcer de se limiter aux correspondants pour le second degré, filière générale. On pourrait proposer des correspondants dans les trois ordres d’enseignement, primaire, secondaire général et lycée professionnel. Pour l’enseignement primaire, les IEN chargés de mission pour les mathématiques sont des candidats naturels.
Convention avec le MESR – DGESIP.

Nous espérons une convention quadriennale tripartite entre l’ADIREM et les deux ministères (MEN et MESR).
La dotation ADIREM reçue par l’université de Bourgogne n’est plus fléchée : il est urgent de clarifier la situation.
René Cori, Nicolas Saby, Jean-Pierre Raoult et Frédérique Plantevin ont rencontré fin mars M. Alain Coulon, du Service de la stratégie de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle. Il ne trouve aucune trace officielle de cette dotation et tire sur une « tirelire » de réserve : le contrôleur financier doit être convaincu de verser 20k€ à titre transitoire, justifiés par des colloques. Depuis la LRU, le réseau n’est plus visible non plus depuis l’université de Bourgogne. La subvention pour les déplacements de la présidence et vice-présidence nécessite aussi la signature d’une convention entre les universités de Montpellier / Bretagne-Ouest / Dijon ; le Directeur Général des Services de Bretagne-Ouest demande des éclaircissements sur le statut de l’ADIREM pour signer la convention proposée par l’université de Dijon.
Une réponse institutionnelle et une explicitation du statut de l’ADIREM sont nécessaires. Dépendre d’une université précise pourrait nous exposer à la disparition.
Une discussion s’entame sur la possible constitution de l’ADIREM en association selon la loi de 1901.
La CPU (Conférence des présidents d’université) est devenue une association loi de 1901 sans vraiment de débat. La CDUS (Conférence des doyens et directeurs des UFR scientifiques) est aussi une association loi de 1901, qui fait du lobbying sans avoir de comptes à rendre à personne.
Une association peut nous libérer de certains aspects pénibles du travail administratif, mais en rajouter d’autres. Des difficultés sont à prévoir : où localiser l’association, dans quelle préfecture, pourquoi ? quid des relations avec les universités, de la signature des ordres de mission ? y aurait-t-il pour les directeurs un devoir moral d’adhérer, un comité de sélection des adhérents possibles ? comment poser les questions de légitimité et représentativité, autorité, mandat et comptes rendus ?
Sur le fond, on fait observer qu’une association pallie des manques institutionnels. Or notre combat n’est pas individuel et strictement militant : l’enseignement est encore de la mission de l’État, et les IREM revendiquent d’être « un morceau de l’institution » vis à vis du ministère de l’éducation nationale et des universités. Nous ne souhaitons pas sortir de l’institution. Il existe d’ailleurs une telle association, l’APMEP, que nous ne voulons pas concurrencer. Le ministère reconnaît que les IREM, auquel ses rectorats apportent leur soutien, se fédèrent et constituent un interlocuteur représentatif.
Le MEN verse les 1760 heures déglobalisées aux rectorats non à l’ADIREM mais selon son arbitrage. Le MESR finance le fonctionnement des CII par l’université de Dijon. Après une discussion assez longue, il est décidé de procéder à un vote sur l’éventualité de constituer l’ADIREM en association.
À la question « L’ADIREM se constitue en association loi 1901 », l’assemblée vote « 1 pour » et « 17 contre ».
On évoque ensuite l’idée de constituer l’ADIREM en GIS (Groupement d’intérêt scientifique) naguère proposée par Claude Lobry. C’est une structure souple, demandant « simplement » une signature de chacun des présidents d’université concernés, avec une accréditation ministérielle tous les 4 ans, mais valable 10 ans. Il est décidé de constituer un groupe de travail sur la constitution d’un GIS. Une question concerne le défaut de personne morale d’un GIS : qu’est-ce qu’un GIS peut faire et ne pas faire ? Le groupe tentera de faire intervenir les spécialistes disponibles dans les services juridiques des universités. Le groupe est constitué de Xavier Buff, Jean-Marc Patin, Nicolas Saby, Frédérique Plantevin et Jean-Pierre Raoult.
Séminaire 2012
Trois propositions sont faites, pour chacune il s’agit de coupler le séminaire avec une manifestation en lien étroit avec le réseau :

  • Colloque didactique des mathématiques en l’honneur de Michèle Artigue les 31 mai, 1-2 juin 2012, poursuite du séminaire le dimanche 3.
  • Colloque CORFEM 16-17 juin 2012 Besançon Formation des enseignants (proposition de Jean-Pierre Raoult).
  • Colloque de l’IREM de Nice Enseignement par problèmes, mai 2012
    Christophe Hache note que le colloque en l’honneur de Michèle Artigue ne sera interne ni au réseau des IREM, ni au milieu didactique, mais ouvert vers la communauté mathématique.

J.-P. Raoult note la difficulté de contact accrue entre les futurs et jeunes enseignants, et la réflexion sur l’enseignement des mathématiques. Les IREM vont avoir plus de mal à se faire connaitre parmi cette population et leur apporter leur soutien. Les collègues de la CORFEM sont au cœur de cette possibilité de contact. Nous pouvons nous appuyer sur la bonne volonté des cadres de la CORFEM et la faire monter en puissance, et passer d’un groupe très centré les professeurs d’IUFM, au statut d’une CII pleine et entière au cœur de l’ADIREM. Nous pourrions prévoir le jour médian commun aux deux colloques.
Conclusion : le colloque Artigue ne sera qu’en 2012 et il serait impensable de ne pas y impliquer les IREM. Au contraire le colloque de la CORFEM se réunit tous les ans. Il faut faire un effort spécial pour y envoyer des correspondants des CII, en particulier les didacticiens. Il faudra négocier des propositions de communications avec le comité scientifique du colloque (qui ne compte pas de membres des IREMs). Une organisation supplémentaire qui s’articule avec le colloque est peut-être préférable mais se réunir le dimanche est impossible à Paris. Il existe un risque que le séminaire ADIREM soit noyé au sein d’un colloque réunissant 300 personnes avec des sessions en parallèle. Nicolas Saby participe à une table ronde sur « le chercheur dans la cité ».
Proposition d’intervention « la place de la didactique dans le réseau des IREM » à Paris : 4 abstentions, 2 contre, 10 pour.
Demander à Michèle Artigue de se charger de la mission pour 2013 d’organiser un séminaire ADIREM/CORFEM/COPIRELEM.
Masters en alternance
Un point rapide est fait sur les masters enseignement en alternance (PE et CAPES). Montpellier : en M1 les étudiants sont mis dans la classe pour 4h/semaine avec un accompagnement nul et 300€/mois, en M2, stage massé. Bordeaux : vécu comme une opportunité de contact avec les stagiaires. Nancy-Metz : math et Allemand.
Diffusion

  • Maison des sciences Rencontre Saby+Mercat/Ghys mercredi 15 juin. Pierre Léna « très confiant » réponse le 8 juillet.
  • Conseil scientifique DGESCO Rencontre Ghys/Artigue conseil scientifique de la DGESCO concernant l’enseignement des mathématiques. Pierre Léna a délégué Étienne Ghys qui nous a demandé conseil sur le niveau du lycée. Rencontre probablement inutile à son avis.
  • Image des mathématiques animer une rubrique avec des articles émanant du réseau des IREMs concernant l’enseignement des mathématiques et soumis au processus de validation d’IdM. Le réseau peut également travailler des articles pour les adapter en classe. Identifier le public auquel ils s’adressent est également problématique pour eux et moins pour nous. Un échange de syndication des nouveautés améliorerait également l’interconnexion. Jérôme Germoni est tout à fait indiqué pour piloter cette rubrique, Lionel Vaux signale son intérêt également. Ils sont tous les deux chargés de suivre ce projet.
  • Sésamath demande, par l’intermédiaire de Gérard Kuntz de permettre à LaboMeP l’inclusion de pages directement dans LaboMeP. Nous sommes heureux de partager les ressources du réseau des IREM. Nous demanderons aux auteurs des ressources de faire mention des licences qui doivent apparaitre sur les pages incluses.

Spécialité Informatique et Sciences du Numérique
La DGESCO a signé une convention avec l’université de Limoges pour développer une Formation Ouverte et À Distance sur le sujet.
Qui va assurer ces formations ? Collègues d’informatique a priori : Délivrance de crédits ECTS donc besoin d’enseignants du supérieur et inscription dans une habilitation (université de Limoges). Combien de temps ces modules seront-ils ouverts ? Quel public ? Math, PhysCh, STI.
Les moyens mis par la formation continue varient d’une académie à l’autre. 6 crédits universitaires 60h mais heures en présentiel varient grandement.
Claude Puech (Versailles) 200h/an sur 2 ans dans l’esprit d’une exploration de ce qui est faisable et non reproductible.
7 IREM sont en contact avec les IPR et vont participer à la formation. Clermont-Ferrand, Toulouse, Marseille, Bordeaux, Montpellier, Lyon, La Réunion

  • Lorraine : le Loria assure, l’IREM a été mis hors jeu malgré les propositions.
  • La Réunion : 2 enseignants de math par établissement + STI , soit 20 enseignants formés avec 120h de formation 4h/sem toute l’année. Sans décharge ni rémunération mais déplacement pris en charge (inscrit au PAF). L3 d’informatique en accéléré.
  • Marseille : Seulement 1er niveau. 30h en présentiel. IPR chargés d’ISN difficiles à rencontrer, RV en juillet prévu. Pourtant IREM motivé et compétent.
  • Bordeaux : IPR demande à l’IREM des membres du secondaire qui travailleraient gratuitement. Le LABRI est prêt à intervenir. Le VP Cevu a insisté pour être payé. Robert Cabane a convaincu le recteur de mettre des moyens.
  • Montpellier : 12h de présentiel, voire 18h. Problème du budget de déplacement.
  • Lyon : 30 = 4x3 + 2x6 h en présentiel sur le 1er semestre les mercredis après-midi et deux journées. 60 enseignants sélectionnés dans des établissements sélectionnés. Les enseignants d’informatique n’ont pas encore commencé à travailler.

Moyens
Moyens déglobalisés à hauteur de 1700h et le ½ emploi à temps plein devraient être reconduits.
1/2 ETP (Olivier Roizès) Son recrutement a demandé des mois de travail. Il convient dans cette mission, on envisage une proposition de reconduction sur deux ou trois ans. L’ampleur de la tâche pour assurer le suivi de ce poste a été sous-estimée. Il n’est pas envisageable de recommencer avec une nouvelle personne. La reconduction d’Olivier Roizès sera demandée.
Graves problèmes concernant l’utilisation des HSE affectées à Publimath. Michèle Bechler occupant un ETP à la mission TICE est donc totalement déchargée d’enseignement, ce qui est complètement incompatible avec les heures complémentaires HSE. Elle avait 180HSE pour son travail qui représentait beaucoup plus. Après beaucoup de discussions, nous ne voyons aucune solution légale pour la financer. Les moyens de l’ADIREM par des vacations académiques demandent des autorisations de cumul qui ne peuvent pas être acceptées. Des heures de conférences sans déplacement ni conférence, limitées à 15h, demandant donc 10 universités... C’est trop difficile et illégal. L’investissement de Michèle dans Publimath est énorme et utile, nous ne voudrions pas qu’elle se désengage de Publimath, nous souhaiterions continuer à la soutenir, c’est un très gros problème mais l’ADIREM ne voit aucune solution technique. Une leçon à retenir pour ne pas se retrouver dans des situations dramatiques comme celle là est qu’il ne faut pas concentrer autant de moyens sur une même personne.
Les propositions de numérisation et d’archivage électronique des documents tels que vidéos et autres sont d’excellentes initiatives. Une réflexion sur le pilotage de cette CII nécessite une réunion ou télé-réunion et un appel à contribution de nouvelles personnes sur les heures (malheureusement) disponibles. Un relais de cet appel doit être fait dans les IREM.
CI3M. Renommer en CII TICE paraît utile étant donné qu’algorithmique et ISN sont du ressort de la CII lycées (la CI3M n’a pas souhaité se saisir de la question de l’algorithmique). Les dossiers intéressants et dynamisant ne manquent pas : Geogebra3D autour de Mathieu Blossier à l’IREM de Rouen, Edumatics à l’IREM de Paris 7, CaRMetal autour d’Éric Hakenholz.
CII probabilités et statistiques. Augmentation significative des besoins compte tenu de l’évolution des programmes au lycée. La responsable est en lycée agricole : l’IREM de Paris 7 a la possibilité de financer des lycées agricoles. Nous avons des candidats pour participer.
COPIRELEM. Cette commission a quatre responsables dont une PRAG Claire Winder (site de Draguignan, qui ferme à la rentrée prochaine). Les HSE de responsabilité qui lui sont versées sont comptées dans son service, ce qui est bien en soi, mais pose des problèmes dans le groupe car cette année, les HSE ont servi à compléter son service et n’ont donné lieu au paiement d’aucune heure supplémentaire : elle a demandé à ne plus être responsable de la COPIRELEM. 
CII LT Philippe Dutarte, IPR, est motivé par la redynamisation de cette CII à l’IREM de Paris Nord dont le responsable était jusqu’à présent Bernard Verlant. Actuellement, la CII est plus un groupe IREM qu’une CII. Lors de la discussion organisée la veille (à la fin du séminaire) sur ce sujet à l’initiative de Jean-Pierre Raoult, il a été envisagé de monter un nouveau groupe national qui pourrait irriguer les thèmes de travail traditionnels de la CII LT, en l’étendant à la question générale de l’enseignement d’outils mathématiques, parois sophistiqués, utiles dans des domaines très appliqués (exemples de la transformée de Fourier, de Laplace, ...) et donc destinés à des étudiants non-matheux . Ces outils sont d’ailleurs entrés dans le programme du CAPES, la question de leur enseignement est donc remis sur le devant de la scène. Il ne s’agit pas seulement de savoir expliquer des outils difficiles à des élèves non matheux mais aussi de savoir ce qui est intéressant dans ces outils du point de vue de l’utilisation qui en est faite, ce qui peut être très différent du point de vue du mathématicien. Cette question relève de l’application des mathématiques mais pas dans le sens habituel, car il s’agit de considérer les outils mathématiques sous un nouveau jour, celui de l’utilisateur pour le comprendre et l’enseigner finalement aussi d’une autre façon. Ce groupe pourrait tourner autour du thème maths-intéraction, ou maths-industrie (en écho à la présentation de la vice-présidente de la formation à la SMAI qui s’est déclarée très intéressée par cette démarche). Il pourrait également enrichir les travaux sur MPS ou s’enrichir des travaux déjà effectués pour MPS. Des moyens déglobalisés pourraient être mis sur ce thème mais il faut trouver quelqu’un pour l’animer et le piloter, une personne non déjà en charge de responsabilité dans le réseau - ce qui exclut la présidence-, faut-il chercher du côté des physiciens, de la « section 26 » assez peu représentée à l’ADIREM, y a-t-il des compétences dans ce sens ? Cette question reste non réglée et sera abordée ultérieurement.
CII géométrie. Peu d’IREM y sont représentés, et certains membres prévoient de réduire leurs activité. Il semble opportun à l’ADIREM que cette CII rejoigne la CII épistémologie et histoire, actant le rapprochement opéré lors du colloque Nicolas Rouche.


Commentaires

Brèves

2 avril 2015 - Socle commun

Le décret sur le nouveau « Socle commun de connaissances, de compétences et de culture » est paru (...)

23 mars 2015 - Rappel : journée d’hommage à Jean-Louis OVAERT

Jeudi 26 mars 2015, de 10 h à 16 h, Université Paris-Diderot (bâtiment Sophie Germain, amphi (...)