vendredi 1er mai 2009
à 21h10
- par LCM
"Le programme a été conçu et écrit pour être enseigné et mis en oeuvre avec l’outil
informatique.« La remarque de R.B. fait suite à une série de constatation qui mettent en évidence »l’adaptation de l’homme à la machine« (renversement du titre de l’ouvrage de J.-M. Faverge, J. Leplat et B. Guiguet) autant dans le domaine de l’industrie que de la finance et maintenant de l’enseignement (du fait précisément de »l’industrialisation de la formation".)
Ce qui est en oeuvre dans cette évolution dont ceci (les programmes de secondes au lycée) n’est qu’une étape supplémentaire
est la dictature de la mesure (discrète ... parce qu’il n’en existerait pas d’autre, y compris dans le vivant)
qui conduit naturellement à la numérisation de tout ce qui touche l’homme
et donc à la disparition de tout ce qui est en rapport avec le continu
et donc « le lieu ».
D’où la disparition nécessaire de la géométrie (autre que celle qui se contente du nombre) et de tout ce qui soutien la perception du continu.
Les pseudo simulations dans lesquelles on prétend par exemple rendre compte du tirage d’un nombre dans le segment [0 ;1] * par l’usage d’un tableur qui ne saisit que 10^17 valeurs, sans que jamais ne soit évoqué cette « approximation » sont révélatrices de cette disparition de la continuité géométrique et du tour de passe passe
de « l’outil informatique ».
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* problème du bâton cassé en trois parties et de la possibilité de les utiliser pour obtenir un triangle
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