En tant que professeur de collège et élève en collège dans les années 70, je voulais juste faire un commentaire sur la géométrie, pas seulement comme géométrie déductive, mais en tant que géométrie expérimentale, comme travail sur les objets géométriques avec des problèmes de description, reproduction, construction, jusqu’au raisonnement et à la démonstration.
Quand j’ai eu à enseigner « le cas des triangles », les « angles alternes-internes », les « droites remarquables », etc., je n’avais jamais travaillé la géométrie élémentaire euclidienne durant ma scolarité secondaire et universitaire.
Il me semble important pour une formation d’enseignants de mathématiques d’avoir d’autres points de vue, d’autres choix possibles, mais dans la scolarité obligatoire (école, collège), il faut pour la géométrie qu’elle puisse se construire comme modélisation de l’espace qui nous entoure et comme réponse à des questions, des problèmes qui peuvent se poser.
Or avec la démarche que vous avez proposée, un élève qui a déjà des difficultés avec le calcul et le nombre ne peut pas entrer dans la géométrie.
Ma question : n’y a-t-il pas un risque à introduire trop tôt une certaine axiomatique et surtout de travailler sur les nombres, le calcul et les formules en oubliant le point de vue géométrique ?
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