Exceptionnellement, l’ADIREM a lieu en l’absence de sa présidente, victime le dimanche 13 septembre d’un grave accident de vélo.

Présents : Marie-Line Chabanol (Aquitaine), Thierry Buffard (Clermont-Ferrand), Christophe Cuny (Brest), André Stef (Lorraine), Dominique Tournès (La Réunion), Abdelkader Necer (Limoges), Sylviane Schwer (Paris-Nord), Christophe Hache (Paris), Vincent Beck (Centre-Val de Loire), Philippe Le Borgne (Franche-Comté), André Sesboüé (Basse Normandie), Bénédicte de Bonneval (Toulouse), Mohamed Atlagh (Strasbourg), François Recher (Lille), Frédéric Métin (Bourgogne), Patrick Berger (Lyon), Michèle Gandit (Grenoble), Patrick Fretigné (Caen), Edwige Godlewski (CFEM), Louise Nyssen (SMF).

En ligne par Webconférence : Magali Hersant (Pays de la Loire), Élise Janvresse (Amiens), Youssef Barkatou (Poitiers), Célia Jean-Alexis (Antilles), Olivier Guès (Aix-Marseille).

Invité : Lionel Vaux (Marseille).

Excusés : Fabien EMPRIN (Reims), Alban Da Silva (Nouvelle Calédonie), Julien Sebag (Rennes), Anne Cortella (Montpellier).

L’ADIREM approuve à l’unanimité le CR de l’ADIREM de juillet 2020.

Aucune modification de direction d’IREM ou de responsabilité de CII n’est annoncée.

L’ADIREM se propose de reconduire le mandat de présidente de l’ADIREM d’Anne Cortella pour un an, tout en acceptant le prolongement de ce mandat après la fin de son mandat de directrice de l’IREM de Montpellier, prévu en septembre 2021. Il lui sera demandé en décembre si elle accepte de prolonger sa présidence.

L’ADIREM a fait le point sur le paiement des heures déglobalisée dans les académies. Beaucoup de directeurs ont mentionné des retards de paiement, en particulier pour le programme APN 140 pour le premier degré mais pas seulement. Le problème a été le matin même soumis en réunion de suivi à la DGESCO sans pouvoir apporter de réponse. L’ADIREM déplore une fois encore que les heures globalisées (BOPA) qui figurent dans l’annexe annuelle de la convention tripartite ADIREM-DGESCO-DGESIP ne soient pas considérées par les rectorats comme contractuelles. Il est rappelé aux directeurs que la DGESCO ne les verse malheureusement pas explicitement aux rectorats. L’ADIREM prend note des difficultés particulières de l’IREM des Antilles qui ne reçoit aucune heure par son rectorat. Il est conseillé aux directeurs de suivre localement le versement de toutes les heures (APN ou BOPA), et rappelé que parfois certains chefs d’établissement ont pu utiliser les heures pour d’autres actions. La difficulté pour chacun à faire ce suivi est une nouvelle fois déplorée : il faudrait que les heures soient étiquetées IREM sur les feuilles de paye.

L’ADIREM fait un point (sans doute provisoire) sur l’organisation des colloques du réseau pour 2021.

• La journée des 30 ans de \textitRepères IREM qui devait avoir lieu fin novembre est dors et déjà annulée. Un futur colloque des 31 ans est en projet pour l’automne 2021.
• Le colloque annuel de la COPIRELEM devrait avoir lieu à Grenoble les 15, 16 et 17 juin 2021, et celui de la CORFEM à Strasbourg les 10 et 11 juin 2021.
• Le colloque Maths et langues vivantes repoussé de 2020 devrait avoir lieu à Clermont-Ferrand les 17 et 18 mai 2021 avec un ADIREM le 18 ou le 19 mai.
• Le colloque de la CII-TICE à Marseille, reporté de 2020 à 2021, n’a pas de date pour le moment.
• Le colloque bisannuel de la CII Histoire et Épistémologie, prévu à Toulouse en 2021 reporté à 2022. Une journée de lancement aura cependant lieu à Paris le 22 mai 2021.

Par ailleurs, l’ADIREM avait prévu de se réunir les 13 et 14 novembre puis le 30 novembre-1er décembre, les modification s’il y en a seront décidées par courriel.

L’ADIREM participera à la version numérique des Journées de l’APMEP « En attendant Bourges » en entre le 16 et le 20 octobre. Elle se désole des annulations probables d’un certain nombre d’actions de ses partenaires pour la deuxième année. Il est particulièrement difficile pour les universitaires de participer à des ateliers dans les établissements scolaires, et il ne nous parait pas possible d’organiser les congrès MATh.en.JEANS dans les universités.

Concernant le budget 2020, même s’il y a très peu de dépenses engagées, l’ADIREM prend note des difficultés de remboursement des billets d’avion annulés. De manière générale dans les budgets des IREM, les remboursements peuvent se faire non sur la ligne budgétaire IREM mais dans le budget central des universités, ou encore revenir trop tard dans l’année pour être dépensés et retournent alors dans le pot commun. Cet état de fait est une difficulté récurrente pour certains IREM. Les responsables rappellent que les reports sont possibles sur les budgets 2021 (mais le GIS s’arrêtant fin 2021, il faudra dépenser son budget en 2021).

L’ADIREM n’est pas favorable à financer systématiquement les remboursements de frais de déplacement aux CII de fin d’année, même si le remboursement par les IREM localement est rendu difficile par les règles universitaires de fin d’exercice. Seuls les IREM en difficulté financière peuvent bénéficier de ces remboursements, et ceci est valable toute l’année.
La proposition de faire financer par le GIS les grosses actions visibles fait par contre consensus.

L’ADIREM envisage de faire des choix de reproduction de brochures, revues ou ouvrages du réseau (« Passerelles ») pour les diffuser à assez grande échelle pour les faire connaître. Ce point devra être précisé pour 2021.

En complément à ce point sur le budget, l’ADIREM prend connaissance de la nécessité de participer aux projets européens Erasmus Plus de l’IREM de Lyon (par exemple MathCityMap), qui arrivent à leur terme.

L’ADIREM confirme son intention de renouveler pour 2021-2024 le GIS ADIREM en faisant adhérer plus d’IREM (tous si possibles) : il y a 15 IREM dans la version actuelle. Les démarches (longues) pour obtenir le renouvellement sont donc lancées à ce jour. Le service juridique de l’université de Paris est en charge des modifications dans le texte de cette convention. Les IREM qui souhaitent participer sont appelés à se signaler auprès de Christophe Hache (IREM de Paris).

François Recher (IREM de Lille) informe les directeurs d’IREM du nouveau logiciel qu’il a mis en place pour la collecte annuelle de renseignement conduisant au rapport du réseau. Ce logiciel doit être opérationnel mi-octobre et devra donc être rempli alors par chaque directeur. L’ADIREM remercie François pour cette mise en place qui sera plus efficace que le dispositif pr ?édent et permet à chacun de revenir plusieurs fois sur les renseignements à donner.

L’ADIREM prend note du compte-rendu de la réunion tripartite ADIREM-DGESCO-DGESIP qui a eu lieu le matin, sans la présidente Anne Cortella mais avec François Recher et Marie-Line Chabanol (Vice-présidente).
Une proposition de texte de convention pour 2020-2024 y a été discutée, ainsi que nos possibilités pour mesurer notre impact : vers les master MEEF comme vers les usagers de nos stages de formation par exemple. La question de la mesure d’audience ou de popularité de nos productions et formation se pose "cela est difficilement chiffrable. Lors de cette réunion, nous avons pu rappeler notre implication auprès d’autres partenaires institutionnels : CARDIE, INSPE, IFE...

L’ADIREM répète sa volonté de réunir la future CII physique-chimie malgré les difficultés envisagées pour des réunions physiques. Une première collecte de noms et de souhaits de potentiels membres est lancée.

L’ADIREM reçoit la demande de participation à un travail sur une ressource historique d’Orléans : Vincent Beck (directeur de l’IREM du centre-Val de Loire) a reçu pendant le confinement une demande du Centre d’études Supérieures de la Renaissance, à propos de registres comptables des villes d’Orléans et de Tours d’avant le 15e siècle. Ils aimeraient mettre à disposition des enseignants une mallette pédagogique et sollicitent l’IREM d’Orléans.
Des pistes sont évoquées : conversions, monnaies, comptabilité, etc. Peut-être avec un public de STMG.
Plusieurs IREM sont volontaires pour informer leurs animateurs (Toulouse, Grenoble, Dijon, Caen) plus la CII Epistémo et Histoire (Responsables : Pierre Ageron et Nathalie Chevalarias).

L’ADIREM s’inquiète des difficultés actuelles des enseignants dues au COVID-19, et en particulier sur les ressources électroniques mises à disposition des enseignants comme des élèves pour pouvoir travailler à distance. Elle regrette que l’on demande aux enseignants (de lycée en particulier) de se démultiplier pour enseigner en même temps aux demi-groupe en classe et à distance, même si nous avons tous rapidement progressé sur les possibilités techniques. L’ADIREM s’inquiète des possibilités pour ratrapper le temps perdu pendant le premier confinement, et des effets possibles sur la suite du travail.

L’ADIREM écoute les difficultés rencontrées précédemment par Jean-Yves Brua (IREM de Rouen) dans la répartition annuelle des heures DGESCO déglobalisées (APN). Cette année encore les règles de répartition sont les suivantes : 16h maximum par personne et 48h par groupe, 6h minimum par personne ; les enseignants-chercheurs ou chercheurs ne sont pas éligibles, ni les retraités, sauf service important rendu au réseau (ex : publimath) ; les PRAG ne sont éligibles que pour service au réseau (responsabilité de CII) ; au maximum 3 groupes par IREM sur les heures du volant maths ; 36h par CII ou 72 pour celles qui ont deux responsables 2nd degré ; maximum de 72h par personne pour les cumuls sur différents postes et à éviter. LA date limite du 10 novembre est fixée pour les demandes afin d’avoir fini de tout régler pour éditer l’annexe DGESCO pour décembre.

L’ADIREM est informée par les missionnés Lionel Vaux (IREM de Marseille) et André Sesboüé (IREM de Caen) de l’état de la migration de nos serveurs Marseillais vers mathrice : la machine virtuelle est fonctionnelle. La situation pour le portail actuel (qui tourne sur une machine à Marseille) doit évoluer pour cause de machine marseillaise délabrée. Le transfert doit être réalisé vite, sachant que le nouveau site n’est pas prêt (transfert des sites : portail des IREM, site de la CII TICE, Publimaths, etc ; transfert des listes, nom de domaine DNS).
Un toilettage des liste a été réalisé l’année passée ; pour déplacer tout chez M@thrice, il y a aussi des autorisations à demander (au Président de l’Université d’Aix-Marseille). Par ailleurs, les accès auprès de M@thrice peuvent demander du temps.
Il y a beaucoup de matière à organiser, par exemple, le futur portail doit intégrer les différents sous-sites actuels de façon plus homogène. Il y a des sous-sites de CII, de colloques, de Repères, qui vont aussi poser problème. Il est conseillé pour les colloques d’utiliser les possibilités externes proposées par les établissements du supérieur (scienceconf.org par exemple).

En ce qui concerne Publimaths, Lionel indique que la bascule est possible. Puis, on pourra envisager des améliorations / des modifications.

L’ADIREM remercie chaleureusement Lionel pour tout le travail de suivi du serveur depuis des années et celui fait avec André pour le suivi de la bascule.

L’ADIREM écoute la présentation du prestataire Bruno Bernard SIMON (BBS) choisi pour la refonte du portail, actuellement encore en version beta.
Bruno commence par des remerciements à Lionel et quelques remarques sur des problèmes techniques récents. Il indique qu’il va travailler sur l’adaptabilité aux tablettes et aux téléphones. Quelques informations sont données sur SPIP et certains programmes/thèmes/modèles qu’il a utilisés pour refondre le site.
Une démonstration est faite de la partie privée du nouveau site, puis de son architecture générale, puis de la procédure de déplacement des articles à l’intérieur des rubriques.
La rubrique « événements » sert de fourre-tout à tout ce qui n’est pas dans les autres rubriques. Bruno décrit les « brèves », et les autres rubriques.
La description est très claire et très complète. L’ADIREM félicite Bruno pour son travail.

L’ADIREM reçoit les informations sur les prolongements envisagés de l’Année des math.
Chaque IREM devra faire un bilan de l’Année des Maths dans son rapport annuel.

André Stef (IREM de Lorraine) rappelle que le Grand Forum des Mathématiques Vivantes, initialement prévu à Lyon en mai 2020, est toujours re-programmé. Edwige Godlewski (CFEM) est membre du Copil avec Anne Cortella.
Des moyens humains importants sont consacrés au Forum par la mission Mathématiques à la DGESCO, donc les membres du Copil ne sont malheureusement consultés qu’à la marge quant à l’organisation. Edwige a malgré tout insisté pour que l’IREM de Lyon soit partie prenante au moins de l’organisation locale, mais les inspecteurs en charge du dossier impliquent peu les autres acteurs locaux. Il est demandé à l’ADIREM de participer le plus activement possible à cet événement, et de rendre sa participation visible.

Le dernier événement phare de l’Année des Maths, le congrès ICME de Shanghaï est actuellement encore reporté à 2021. L’ADIREM joue un rôle très important dans la préparation, et doit faire remonter les nom des collègues de terrain souhaitant participer et donc avoir un financement de la CFEM, qui a confirmation d’un financement de la DGESCO, pour un montant de 40 000€, qui doit profiter à des collègues de terrain parlant anglais, mais qui ne sont pas des chercheurs.

L’ADIREM s’interroge sur la possibilité d’obtenir à nouveau des heures DGSIP pour que les chercheurs participent aux « Labo-maths »des lycées voire des collèges. Les IREM souhaiteraient accompagner ce dispositif qui va être fortement impacté par l’absence de dotations DGSIP spécifiques, et qui conduit à une grande disparité dans les académies. André Stef, par ailleurs co-missionné maths de l’académie de Nancy, rapporte que des journées des labos-maths de lycées sont organisées sans moyens ministériels.